La sortie du diesel : pas avant 2030 Le plan d'actions des transports collectifs 2020-2024 prévoit la sortie du diesel comme moyen de propulsion parmi les véhicules du parc des transports publics genevois, mais d’ici à l’horizon 2030. L’Etat, qui promeut l’utilisation de véhicules propres par les particuliers, devrait donner l’exemple en accélérant la sortie des véhicules diesel du parc de transports collectifs pour le bien de notre santé et de notre environnement. Pour l’UDC, l’horizon 2030 est beaucoup trop lointain, alors que les dangers des émissions des moteurs diesel sont unanimement admis par la communauté scientifique et l’OMS. Le canton de Genève doit montrer l’exemple et également être exemplaire au niveau de l’écologie au travers de ses transports publics. La réduction des émissions polluantes en milieu urbain et suburbain passe par le remplacement des moteurs thermiques par d’autres sources de propulsion, s’incluant dans des modes de déplacement dits « à zéro émission ».
Respirons mieux : l’UDC veut remplacer les véhicules diesel des TPG par des véhicules zéro émission L’objectif de ce projet de loi d’investissement est de convertir l’intégralité des lignes urbaines de transports collectifs exploitées par des lignes diesel en lignes exploitées par des véhicules électriques ou à zéro émission d’ici 2026, soit avec un gain de 4 ans sur les ambitions du canton. Le crédit d’investissement est calculé sur le prix d’un véhicule TOSA, multiplié par le nombre de véhicules diesel encore actifs dans la flotte des TPG. Le projet de loi n’impose pas un modèle de véhicule propre en particulier et laisse ouverte la porte à d’autres technologies que l’électrique. Au final, le coût total de l’opération dépendra du modèle de véhicule retenu.
Genève : pionnière avec TOSA Genève, faut-il le rappeler, est pionnière en matière de transports publics propres avec TOSA, une technologie de bus 100% électriques à biberonnage. Les bus n’évoluent certes pas en autonomie complète durant toute une journée de service mais ils rechargent leurs batteries en cours de route, lors de l’arrêt à certaines stations spécifiquement équipées. Cette innovation résulte d’un partenariat entre plusieurs acteurs genevois : les Transports publics genevois (TPG), ABB Sécheron, les Services industriels genevois (SIG) et l’Office de Promotion des Industries et des Technologies (OPI).Pour la phase prototype, le coût d’un véhicule TOSA complet est de 1,2 millions de franc par véhicule.
Sur le marché, une offre diversifiée de véhicules propres Les principaux fabricants de véhicules de transports publics sont conscients que l’avenir n’appartient plus au diesel et ont développé une gamme de véhicules électriques, compatibles avec les exigences environnementales de demain. Cela permet d’assurer un choix aux exploitants de transports en commun et une mise en concurrence des divers acteurs sur le marché. Dans ce contexte, l’offre de véhicules propres ne se limite pas au tout électrique, d’autres solutions existent. En France, la ville de Pau mettra en service en septembre 2019 non pas un bus électrique mais un bus à hydrogène de l’entreprise Van Hool, renommée pour la conception et la construction de produits de haute technologie et qui a commercialisé une cinquantaine de véhicules roulant à l’hydrogène.
(Communiqué de presse UDC Genève du 15 mai 2019)
Pour tous renseignements :
Stéphane Florey, député, auteur du projet de loi
Céline Amaudruz, présidente et conseillère nationale
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