Le GOP trahit sa base – encore ! 13 membres du GOP aident à faire passer le Projet des « infrastructures » de 1 200 milliards de Joe Biden
Hier, treize Républicains de la Chambre des Représentants ont appuyé le programme de Joe Biden et de Nancy Pelosi en votant pour l’adoption de leur Projet de loi sur les «infrastructures» de 1 200 milliards de dollars.
La liste de transfuges comprend les Représentants David McKinley (R- Virginie-Occidentale), Anthony Gonzalez (R-Ohio), John Katko (R-N.Y.), Don Bacon (R-Neb.), Jefferson Van Drew (R-N.J.), Fred Upton (R-Mich.), Adam Kinzinger (R-Ill.), Don Young (R-Alaska), Tom Reed (R-N.Y.), Chris Smith (R-N.J.), Andrew Garbarino (R-N.Y.), Nicole Malliotakis (R-N.Y.) et Brian Fitzpatrick (R-Pa.) qui ont voté «oui» au Projet de loi qui avance les éléments suivants, promus par les « wokes » et l’extrême-gauche :
- « L’identité de genre » en tant que classe protégée
- Des subventions pour «l’équité numérique» en partie basées sur le statut de minorité raciale ou ethnique.
- Des programmes de réduction des émissions de carbone imposés par les États
- Le financement des « véhicules à émission zéro ».
- « L’équité en matière de péage pour les autobus routiers ».
- Environ 2,5 milliards de dollars pour augmenter le nombre de stations de traitement frontalier pour les migrants provenant de nations appauvries d’Amérique centrale et d’autres régions du monde qui demandent l’asile.
Il semble probable, après les élections en Virginie et dans le New Jersey, que les Démocrates vont subir une série de défaites lors des élections de mi-mandat en 2022. Ils vont donc profiter de cette période pour réaliser la majeure partie de leur programme.
Les Démocrates savent qu’ils peuvent compter sur certains Républicains pour leur permettre de transformer une défaite en victoire.
Avant de porter un jugement sur ces 13 Républicains, revenons en 2016, lorsque Donald Trump a remporté la présidence.
Ce fut un réveil brutal pour les Démocrates et c’était le moment pour eux de faire un auto-examen et de prendre des mesures correctives pour reconquérir les électeurs. Au lieu de cela, ils se sont comportés comme l’amoureux éconduit qui ne peut accepter d’être rejeté. Ils ont refusé d’admettre que le public avait voté contre eux. Ils ont reproché aux électeurs d’être ignorants et sectaires.
Éventuellement, ils ont lancé leur plus audacieuse campagne de désinformation sur la prétendue collusion entre Donald Trump et la Russie.
Il n’y avait pas un iota de preuve, mais elle a été approuvée par les Démocrates de la Colline parlementaire, le personnel des services de renseignement véreux et les gauchistes au-delà de Washington.
Elle est passée par les chambres d’écho cacophoniques des médias traditionnels.
L’impact de cette campagne a été tel que les Républicains du Congrès, les membres du cabinet de Trump et même les voix pro-Trump dans les médias ont été contraints, par la honte, d’admettre qu’il y avait eu ingérence russe, c’est-à-dire que l’élection était truquée.
Cela a entraîné la nomination d’un avocat spécial pour enquêter. Cette «enquête» a coûté 32 millions de dollars aux contribuables et plus de deux ans d’incertitude.
Ce qui est étonnant, c’est que cela s’est produit alors que les Républicains contrôlaient la Chambre des Représentants, le Sénat et la Maison Blanche.
Donald Trump a évidemment été exonéré, mais les Démocrates n’ont pas lâché le morceau. Ils ont accusé le Procureur général de l’époque, Bill Barr, d’avoir dissimulé le rapport et la Maison-Blanche d’avoir détruit les preuves.
Aujourd’hui encore, ils continuent leur mensonge malgré l’enquête Durham qui met à jour leur fausseté.
Cela fait presque un an que Joe Biden occupe la Maison Blanche, et son bilan est un désastre.
L’inflation est hors de contrôle ; les prix de l’essence ont augmenté ; la crise de la chaîne d’approvisionnement signifie que des articles essentiels risquent de ne pas atteindre les centres commerciaux ; le fisc veut surveiller les transactions bancaires ; et la frontière est ouverte, ce qui entraîne un afflux historique d’étrangers en situation irrégulière.
Ils envisagent de verser 450 000 dollars aux migrants illégaux séparés de leur famille à la frontière. Les mandats de vaccination entravent les services essentiels et provoquent du chômage. L’Afghanistan a été un désastre total de chaos, de défaite et d’instabilité, tandis que la Chine s’enhardit.
Hunter Biden a négocié des affaires louches en Ukraine et en Chine qui lui ont rapporté des millions lorsque Joe était vice-président, et maintenant, alors que Joe est président, les peintures de Hunter atteignent un prix plus élevé que les œuvres de Claude Monet et d’Edgar Degas lors de ventes aux enchères par des acheteurs anonymes, ce qui indique une probable corruption et un trafic d’influence.
Cela mériterait la nomination d’un avocat spécial pour enquêter sur le conflit d’intérêts et savoir si Joe Biden est compromis ou susceptible d’être victime de chantage.
Comment réagissent les Républicains ?
Une majorité reste silencieuse. Les chefs de file des minorités du Sénat et de la Chambre sont absents. Certains Républicains apparaissent sur Fox News pour condamner les Démocrates. D’autres ont des échanges «irritants» avec des responsables de l’Administration Biden lors d’auditions au Sénat et au Congrès. Mais au-delà des effets théâtraux, rien n’est fait pour bloquer ou remédier aux faux pas de l’Administration Biden.
Si on les interroge, ces Républicains qui n’en ont que le nom se contentent de dire que les Démocrates contrôlent le Congrès, le Sénat et la Maison-Blanche. Ils vous exhortent à voter pour eux en 2022 pour que le changement ait lieu.
Pourtant, en 2016, les Démocrates étaient dans une position identique à celle des Républicains aujourd’hui mais ont réussi à faire des ravages.
C’est le résultat de l’inaction républicaine qui fait que les Démocrates se comportent comme des monarques et n’en font qu’à leur tête.
Si nous nous concentrons sur l’Establishment de Washington dirigé par les Démocrates, qui est à l’origine de ce problème, nous voyons que les membres de l’Establishment comprennent les fonctionnaires du gouvernement, les dirigeants des forces armées et des services de renseignement, les membres des médias traditionnels, le showbiz, les fondations, la plupart des milliardaires et le monde universitaire.
L’Establishment souscrit à la «pensée de groupe», et quiconque, comme le Président Trump, remet en cause ce statu quo est traité avec une extrême férocité. L’Establishment finance les campagnes politiques de ses membres.
Si un membre devait perdre une élection, l’Establishment s’assure qu’il obtient un emploi lucratif comme lobbyiste ou expert dans les médias.
L’Establishment aide les membres de la famille à obtenir des postes dans des lieux de travail prestigieux. Il se spécialise dans la corruption légalisée pour s’assurer que ses membres vivent bien.
L’Establishment n’a de cesse de traiter avec mépris la classe ouvrière, les Américains moyens, les conservateurs, et surtout les partisans de Donald Trump.
En raison de la myriade d’avantages de l’Establishment, tout le monde à Washington, y compris les Républicains, désirent ardemment être accepté.
La plupart des Républicains craignent également les attaques virulentes des médias traditionnels dirigés par l’Establishment, d’où leur appui au changement climatique, aux politiques identitaires, à BLM, etc.
Il n’est pas impossible que les Républicains aient conçu une stratégie pour se concilier à la fois l’Establishment et leur base électorale.
Ils se donnent en spectacle sur Fox News ou lors des auditions. L’électeur regarde les vidéos de son représentant ou de son sénateur en train d’excorier les mastodontes de l’Establishment, confondant les mots avec les actes. La tromperie est complète.
L’astuce consiste à donner à l’électeur l’illusion qu’ils sont différents. Mais peu importe qui contrôle la Chambre des Représentants, le Sénat et la Maison Blanche, c’est l’Establishment qui dirige le spectacle.
Peut-être que ces Républicains ont un accord tacite avec l’Establishment. Ils se donneront en spectacle à leurs électeurs, mais au moment du vote – c’est-à-dire lorsque le véritable changement doit intervenir – ils se rangeront du côté de l’Establishment, ce pour quoi ils seront largement récompensés par la suite.
Un allié inefficace est pire qu’un ennemi.
L’ennemi fait ce que l’on attend de lui en attaquant. Mais la véritable trahison survient lorsque l’allié devient soit un spectateur passif, soit un partisan secret de l’attaquant.
L’évolution rapide du cycle des nouvelles nous amène souvent à oublier le passé pour nous concentrer sur le présent.
C’est exactement ce qu’espèrent les 13 transfuges républicains.
Il est temps que les électeurs se réveillent.
Il est temps d’évaluer les candidats en fonction de leurs actions et non de leurs paroles vides.
Il est essentiel d’éliminer tous les prétendants et les transfuges.
Remplacez-les par des candidats courageux, confiants et idéologiquement engagés. Il ne suffit pas d’élire des Républicains si leur loyauté va à l’Establishment.
Le Président Trump, Glenn Youngkin, Ron DeSantis, Rand Paul, Devin Nunes et quelques autres ont montré qu’ils pouvaient être efficaces, intrépides et indépendants.
Il est temps d’élire d’autres membres de cette vaillante tribu.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.
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