La modification de la composition des départements intervient habituellement lors du renouvellement des membres du Conseil d’Etat et non pas en cours de législature. En pratique, les « mesures organisationnelles » prises par le Conseil d’Etat et communiquées aux médias les 5 et 13 septembre 2018, sont assimilables à une quasi-suspension du conseiller d’état en charge du département présidentiel.
Aujourd’hui, un Conseiller d’état déchargé de nombreuses fonctions conserve son traitement qui correspond au maximum de la classe 33 de l’échelle des traitements, majoré de 4,5%. Ses périodes d’activité réduites comptent dans le calcul des années de magistrature. C’est pourquoi, le projet de loi déposé ce jour prévoit que les périodes de déchargement de fonctions d’un conseiller d’Etat pour des raisons autres que la maladie ou l’accident ne sont pas prises en compte dans le calcul de la pension annuelle et qu’en cas de déchargement de fonctions d’un conseiller d’Etat pour des raisons autres que la maladie ou l’accident, une année de suspension entamée vaut une année de suspension entière.
L’ajout et l’urgence seront demandés sur cet objet jeudi au Grand Conseil.
(Communiqué de presse de l'UDC Genève du 21 novembre 2018)
Pour tous renseignements :
Marc Fuhrmann, député, auteur du projet de loi
Céline Amaudruz, présidente et conseillère nationale
Yves Nidegger, vice-président, conseiller national
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