Depuis l’introduction de la libre circulation des personnes essentiellement, les cantons frontaliers sont particulièrement exposés à la concurrence de travailleurs étrangers proposant leurs services meilleur marché : les travailleurs établis en Suisse sont évincés du marché du travail et les infrastructures sont excessivement sollicitées sans que les travailleurs étrangers non résidents ni les entreprises qui les emploient n’en assument le coût.
La modification constitutionnelle « Genève d’abord » entendait ancrer la préférence indigène en matière d’emploi dans la constitution, soit le droit des citoyens et des résidents à n’être ni discriminés à l’embauche, ni privés de leur emploi, ni obligés de consentir à des réductions significatives de leur salaire en raison de l'afflux indifférencié de main-d'œuvre étrangère. Très sûrs de leurs opinions, d’aucuns ont continué à prétendre qu’un tel dispositif ne serait pas conforme au droit supérieur, alors que la préférence cantonale a été jugée conforme au droit supérieur par les Chambres fédérales.
Communiqué de presse UDC du 14 septembre 2019.
Christo Ivanov, député, chef de groupe
Céline Amaudruz, présidente et conseillère nationale
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