Ces dépenses supplémentaires auraient pu être compensées par des mesures anticipées d’économies que le Conseil d’Etat n’a malheureusement jamais prises. Le gouvernement se retranche derrière l’augmentation des dépenses contraintes mais celles-ci étaient largement prévisibles ! Dans une situation pareille, il est tout à fait indécent d’annoncer une augmentation de 412 postes de fonctionnaires, ce qui représente une nouvelle dépense incompressible d’environ 60 millions de francs.
Le Conseil d’Etat reconnaît - il est grand temps ! - la nécessité d’entreprendre une réflexion sur la pertinence et l’efficience des prestations, avouant ainsi son manque d’anticipation, une tâche pourtant essentielle et constante de tout Exécutif responsable! Hélas, il ne prend pas du tout le chemin d’une saine gestion avec un plan quadriennal qui prévoit 1300 postes supplémentaires! En quatre ans, la dette va s’envoler de plus de plus de 3 milliards, dépassant allègrement les 14 milliards et la limite du frein à l’endettement.
Sans oublier que des dépenses ne sont pas prises en compte, comme la suppression voulue par le Conseil d’Etat de deux annuités, ce qui n’est pas acquis. Les rentrées fiscales des entreprises sont difficilement chiffrables et nous semblent bien optimistes.
En comptant l’argent que l’Etat s’est engagé à verser à la caisse de pension, la véritable dette de l’Etat dépasse les 18 milliards, ce qui est inacceptable.
L’UDC se battra contre ce budget totalement déraisonnable, cette fuite devant les responsabilités et ce manque de respect des générations futures qui, elles, devront bien un jour payer la facture.
Communiqué de presse UDC du 19 septembre 2019.
Pour toute information supplémentaire :
Eric Leyvraz, député membre de la Commission des finances
Christo Ivanov, député UDC, chef de groupe
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