Invité d’une soirée organisée par l’UDC-Genève, Roger Köppel, conseiller national et rédacteur en chef de la Weltwoche a séduit son public, lundi soir, à Uni-Mail. Candidat au Conseil des Etats, le Zurichois a évoqué le «miracle suisse».
«Car oui, la Suisse a été un pays pauvre. Il a fallu tout créer. Quand on pense que Friedrich Engels s’est rendu à Uri et en a été traumatisé, évoquant la Suisse conne un coin perdu où vivaient des arriérés… » Roger Köppel manie le français et l’allemand, les anecdotes, l’humour et l’Histoire. Il revient sur ce «miracle suisse». «L’unique danger pour notre pays ?», interroge-t-il. Ce ne sont ni Junker, ni Trump ou encore Macron. Le danger, le seul, ce sont les Suisses quand ils oublient ce qu’est la Suisse, quand ils oublient de défendre ce que représente Et ce qui a fait son succès.» Mais qu’est ce qui a fait le succès de notre pays, justement ? L’orateur le rappelle à moins de deux mois des élections nationales. «La démocratie directe, le fédéralisme et la neutralité «armée». » Le rédacteur en chef de la Weltwoche fait sourire un public acquis quand il affirme que l’administration, à Berne, détruit le modèle de succès de la Suisse : «Des forces veulent évider la Suisse. Nous assistons à une migration sans limite, c’est incroyable ! Une situation bien pire que celle de l’Angleterre, par exemple. A Berne, on ne fait plus la différence entre migration et migration d’asile. La classe moyenne doit-elle payer pour cette immigration de masse ? » Pour Roger Köppel, un constat : «les politiciens préfèrent parler du climat et de Greta.» Et de dénoncer «les Verts marxistes qui veulent introduire en Suisse une économie soviétique.»
Un accord colonial
Le conseiller national – le mieux élu de son parti et de l’Histoire suisse - n’est pas dupe. Il sait que les partis comme le PDC ou le PLR ont conspiré pour ne pas évoquer l’Accord-cadre avant les élections d’octobre. Il secoue la tête : «Il est tout de même incroyable que le Conseil fédéral ait pensé une seconde à signer cet accord qui détruira la démocratie directe. C’est pire qu’une adhésion à l’Union européenne.» Et de rappeler que si la Suisse ne dit pas «Non» au Diktat de l’UE, cette dernière a le droit de prendre des sanctions contre notre pays : «On ne serait plus libre de voter, l’UE pourrait nous dicter nos impôts notamment. La Suisse est menacée par l’accord-cadre que les autorités veulent passer avec Bruxelles. Il faut jeter cet accord à la poubelle !
Ce contrat colonialiste, comme l’évoque souvent Céline Amaudruz, conseillère nationale, vice-présidente de l’UDC Suisse, présidente de l’UDC Genève et candidate elle aussi au Conseil des Etats, ne signifie rien d’autre que la destruction de la Suisse. Et du «miracle suisse».
Newsletter UDC N° 286 du 3 septembre 2019
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.