Lisez plutôt: «Les journalistes nous font savoir avec moult précaution, presque en s’excusant, qu’elle est autiste - il faut le dire, sans le dire, tout en le disant quand même. Dont acte. Je laisse cette information de côté. L’usage métaphorique de ce mot est interdit par la bienpensance, mais on découvre également qu’il l’est aussi dans son sens premier. Donc on le dit, mais on n’a rien dit.»
Etre malade ne donne pas vraiment envie de rire, mais il n’y a pas que cela. En plus, Greta Thunberg sait déjà tout et elle le sait mieux que quiconque. Sauf qu’elle ne sait pas nous faire rire. Onfray la compare ainsi à Buster Keaton, caractérisé par son masque, archétype du pince-sans-rire. Mais voilà, son discours à elle ne fait pas rire, comme il ne l’avait pas fait lorsqu’il n’était encore débité que par «les adultes de la bienpensance progressiste depuis des décennies.»
Au moins nous avons pu rire un peu grâce à Greta Thunberg présenté par la plume merveilleuse de Michel Onfray. Et tant pis s’il va se faire descendre par l’armada de ceux qui défendent le politiquement correct. Surtout lorsqu’ils ont raison. Après tout, on ne rit pas d’un enfant malade.
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