L’argent n’est pas le problème. Beaucoup d’organisations peinent aujourd’hui à investir l’argent dont elles disposent. Cette situation les amène en fin d’année à rapidement acheter de nouveaux véhicules afin d’éviter de devoir réduire leur budget pour l’année suivante. L’idée d’un plan Marshall pour l’Afrique rate également sa cible et ne répond pas aux problèmes réels du continent. Il ne cherche qu’à mobiliser un maximum d’argent sans même d’ailleurs demander l’avis des représentants africains.
Cette idée de « plus on dépense et mieux cela vaudra » a été initialement promulguée par Jeffrey Sachs, un économiste du développement, à travers le concept du « big push », c’est-à-dire d’un gigantesque financement de départ. Dans son livre The End of Poverty, l’économiste a évalué à 75 milliards de dollars le capital de départ nécessaire au sauvetage de l’Afrique. Le point capital, pour Jeffrey Sachs, est ce qu’il appelle le piège de la pauvreté : la pauvreté est la principale cause de la pauvreté. Quiconque se bat pour sa survie ne peut pas épargner et n’a donc aucune chance de changer ses conditions de vie. Seules des aides extérieures peuvent l’amener du premier échelon au prochain et ce n’est qu’à partir de celui-ci qu’il pourra de lui-même continuer sa progression.
(Cinquième partie du rapport L'aide au développement, un modèle périmé de David Signer, publié par l'Institut libéral)
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