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Joe Biden s’est-il arrangé pour plomber la carrière de Kamala Harris ?
Le 24 mars dernier, Joe Biden a confié à Kamala Harris le poste de «personne-ressource» chargée de résoudre la crise frontalière, et depuis trois semaines, elle est pratiquement portée disparue.
En ce moment, elle est une source d’embarras pour l’Administration Biden, comme le note Miranda Devine, chroniqueuse au New York Post, qui démontre dans son article la gravité croissante de la crise frontalière.
Joe, en fait, a créé la crise de toutes pièces, d’abord en encourageant la migration des enfants en promettant qu’aucun enfant migrant illégal, même infecté par le coronavirus ne serait jamais renvoyé, et en rétablissant la remise en liberté pour tous les autres.
M. Biden a également suspendu la construction du mur frontalier, qui s’est transformé en un cadeau pour les trafiquants de migration clandestine. Il a annulé les protocoles de protection des migrants du Président Trump et les accords diplomatiques conclus avec le Mexique et l’Amérique centrale qui devaient limiter le flux de migrants illégaux.
Les diplomates américains en sont maintenant réduits à plaider auprès des États d’Amérique centrale pour qu’ils organisent des élections équitables, qu’ils soient transparents, qu’ils mettent fin à la corruption et qu’ils respectent la séparation des pouvoirs, autant de normes démocratiques qui leur ont été répétées un million de fois par les administrations précédentes et que ni Joe ni Kamala ne suivent réellement eux-mêmes.
Il n’est pas surprenant que les vagues de migrants aient atteint des niveaux record avec 180 000 personnes appréhendées en mars dernier, dont des dizaines de milliers d’enfants voyageant seuls, et les chiffres n’ont pas encore atteint leur maximum. On s’attend à ce qu’ils atteignent 35 000 enfants en détention d’ici le mois de juin.
La crise frontalière « est pire que vous ne le pensez », écrit Byron York, chroniqueur au Washington Examiner.
Interrogée à ce sujet, Kamala n’a su que ricaner.
Qu’a-t-elle fait pour jouer son nouveau rôle de «puissante» responsable de la frontière ?
Selon les médias, elle s’est plainte de la rénovation de sa maison, elle a parlé des vaccins contre le virus chinois avec des organisateurs des communautés minoritaires et elle s’est acheté un gâteau au chocolat allemand à Chicago.
Son compte Twitter officiel à la Maison Blanche montre encore moins d’activités. Parmi ses prétendues «priorités», la crise des migrants arrive en sixième position sur sept, et le site n’offre que du blabla.
Ses comptes personnels dans les médias sociaux, en revanche, sont bien remplis.
Sur son compte Instagram, on peut voir 27 photos et selfies d’elle, sur des sujets tels que l’histoire des femmes, son nouveau portrait officiel glamour (elle l’a partagé avec de nombreux fans), son voyage en avion à Oakland, ses visites d’un site de vaccination et d’une organisation de cuisine pour petites entreprises, sa plaque en papier de vice-présidente avant sa première réunion de cabinet (difficile de ricaner davantage à ce stade), sa visite d’une station d’épuration californienne, ses vœux de Pâques et ses espoirs (inutiles) de réouverture des écoles, ses visites de centres communautaires atteints par la pandémie et de lieux de culte, ainsi que de nombreuses banalités.
Portée disparue
Elle n’a pas dit un mot concernant son rôle de chef de file de Joe Biden dans la crise frontalière qui fait rage. Elle semble ignorer le problème, parce que, eh bien, elle ne sait rien.
Joe a dit que des dizaines de milliers d’enfants affluent, et vivent dans une misère indicible avant d’arriver en détention aux États-Unis.
Rien à faire, on ne peut pas la déranger. Madame est, après tout, très influente sur Instagram, tout comme ses proches tels que Meena Harris.
Elle n’est pas un poids lourd de la politique.
Elle coupe des rubans. Elle fait des discours sur l’émancipation des femmes. Elle joue un rôle symbolique fait d’apparences, pas de substance. Un rôle cérémonial centré sur des séances photos. Elle aime l’apparence du pouvoir, mais ne se donne pas la peine de faire le dur labeur qui consiste à exercer le pouvoir ou à l’utiliser, par exemple en créant un consensus sur une question donnée.
Cette native de Berkeley était le membre le plus à gauche du Sénat et les compromis ne sont pas sa tasse de thé.
La porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki, a essayé de la tirer d’affaire en disant qu’elle était occupée à «étudier» la situation à la frontière, peut-être en lisant des bouquins ou des rapports, mais regardez son compte Instagram.
Mme Harris n’est pas en train d’étudier. Elle glousse et prend des selfies, comme n’importe quel adolescente narcissique.
Aux dernières nouvelles, le président du Salvador n’a pas voulu accepter une visite diplomatique des Américains.
Il a été insulté par l’équipe Biden lors de sa visite aux États-Unis en février dernier et il leur rend la pareille. Pourtant, il serait l’homme à qui parler pour mettre un terme à la crise frontalière, l’homme à qui demander une certaine coopération. Mais la Maison Blanche n’avait pas le temps de lui parler à l’époque et n’a certainement pas le temps maintenant, surtout alors que la principale diplomate professionnelle pour la frontière, Roberta Jacobson, a fui le navire, laissant Kamala à la barre.
C’est charmant.
Et comme de raison, Kamala n’a toujours pas le temps. Voyez les posts ringards qu’elle a affiche non seulement sur son compte Instagram mais aussi sur Twitter. Comment pourrait-elle prendre le temps de gouverner ou même de se tenir au courant de la situation à la frontière tandis que la publication de ces posts constituent son évidente priorité ?
Joe savait comment elle est et à quel point elle est déjantée et rieuse lorsqu’il l’a choisie comme vice-présidente, et c’est ce qui soulève des questions intéressantes.
Est-ce que M. Biden l’a piégée pour qu’elle s’enfonce? Si c’est le cas, il n’aurait pas pu choisir une question plus susceptible de la faire échouer.
Miranda Devine note que l’équipe de Biden la considère toujours comme un poids plume et lui a donné le poste de responsable des frontières intentionnellement, dans l’espoir de la faire dérailler :
« Le président Joe Biden savait, lorsqu’il a nommé Mme Harris pour gérer la crise, le 24 mars, qu’il s’agissait d’un cadeau empoisonné, ce qui donne un aperçu de la méfiance croissante dans une relation où la vice-présidente est surnommé «l’héritière» par les initiés et où Joe Biden est considéré comme incapable de remplir un mandat complet.
La Maison-Blanche a annoncé que Mme Harris allait « diriger nos efforts avec le Mexique et le Triangle Nord … pour endiguer la migration vers notre frontière sud ».
Mais deux jours plus tard, lorsqu’on lui a demandé quand elle comptait se rendre à la frontière, Mme Harris a réagi avec un rire hystérique. « Pas aujourd’hui », a-t-elle dit en gloussant. »
J’ai soutenu la même chose dans ces pages le 25 mars :
« C’est un échec absolument certain. Nommer Mme Harris comme «personne de référence» concernant le déferlement frontalier créé par le président Biden est une si mauvaise idée qu’on se demande presque si Joe Biden l’a fait exprès. »
…et…« Est-ce que quelqu’un s’attend à ce que Mme Harris tienne un discours musclé et fasse pression sur le président corrompu du Honduras à propos des migrants ? J’en doute fort. Elle est sur une courte piste vers l’échec dans ce domaine. Elle a le choix sinistre de poursuivre les politiques de M. Trump tout en le blâmant, ou bien d’espérer que la vague frontalière se termine par elle-même. Comment va-t-elle blâmer M. Trump et poursuivre ses politiques pour stabiliser la frontière, tout cela en même temps ? C’est tout simplement ridicule. Elle est clairement dépassée par les événements.
Ce sera un désastre. Elle ne connaît rien à la politique étrangère, et elle n’est pas prête d’apprendre. »
Maintenant, examinons dans les coulisses de la politique pourquoi Joe Biden pourrait vouloir que Kamala Harris soit exposée comme étant une idiote à cause d’un échec certain. Pourquoi Joe voudrait-il cela ?
1) Premièrement, parce que Mme Harris et ses partisans sont probablement en train de ronger leur frein en attendant de prendre sa place, et Joe, étant accro au pouvoir après cinquante ans passés en politique, a le réflexe naturel de vouloir s’y accrocher et de résister à se faire déloger par ces arrivistes.
2) Deuxièmement, parce que Joe a hérité de cette patate chaude lorsqu’il était vice-président du président Obama et qu’il veut jouer le même tour à Kamala. Joe Biden a obtenu du président Obama le poste de responsable des frontières parce que M. Obama ne voulait pas être dérangé et qu’il n’avait que du mépris pour M. Biden. Donner cette responsabilité à Kamala est une façon pour lui de se venger, lui qui n’est pas un type sympa en privé.
Après tout, Kamala, est un produit de la machine Obama. Elle a eu une implication suspecte dans le canular de Jussie Smollett, fomenté par la machine de Chicago, en proposant une législation qui arrivait à temps, juste avant le canular, et surprise, surprise, c’est M. Obama qui contrôle la machine de Chicago.
M. Obama a toujours eu un faible pour Kamala, la décrivant comme étant la «plus belle» procureure générale de la Californie, à l’époque où elle occupait ce poste. Il l’a promue en raison de son apparence et, bien sûr, il a été comme Willie Brown pour la carrière de Kamala, une sorte de mentor politique, probablement sans l’avoir «fréquentée» comme M. Brown.
Joe Biden a également placé le secrétaire à la santé et aux services sociaux, Xavier Becerra, dans l’équipe de la «responsable» des frontières, étant donné que Kamala est portée disparue, et figurez-vous que ces deux personnes se connaissent depuis longtemps et ne peuvent pas se sentir.
L’objectif global semble être de faire passer Kamala pour une idiote et une incompétente, afin de laisser le pouvoir entre les mains de Joe.
Bien sûr, Biden a des problèmes de mémoire, mais certaines choses sont ancrées en lui et l’une d’entre elles est sa volonté de pouvoir permanent.
Il a sacrifié tous les principes qu’il défendait dans le passé pour accéder à cette présidence, il ne lui reste rien à part sa volonté de demeurer au pouvoir.
Il semble avoir tendu le piège parfait à Kamala.
Comme elle est une idiote, une personne au cerveau léger qui aime rigoler, elle est tombée dans le panneau.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.
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