Nos routes sont à l’agonie : Les bouchons succèdent aux bouchons, les pistes cyclables hallucinantes qui ont été créées en catimini font rire toute la Suisse et pleurer les automobilistes genevois. L’UDC Genève dit «Stop» et a proposé toute une série de projets de lois pour que puissent coexister tous les moyens de transport dans notre canton. Mais il ne faut pas se leurrer : la forte immigration que nous connaissons n’arrange rien au problème.
Des bouchons, les automobilistes genevois en savent quelque chose, eux qui circulent au quotidien sur des routes et autoroutes engorgées. Ces embouteillages ne sont pas le fruit du hasard mais la conséquence de la forte immigration que subit Genève dans le sillage de la libre circulation des personnes. Il faut prendre en considération le trafic généré par les plus de 87’000 frontaliers actifs venant travailler tous les jours dans le canton de Genève et les dizaines de milliers de ressortissants de l’UE domiciliés dans le canton de Vaud.
En raison de capacités routières devenues insuffisantes, des surcharges de trafic récurrentes se forment. Un célèbre fabriquant de navigateurs GPS place d’ailleurs Genève parmi les villes les plus embouteillées de Suisse. Et malgré des investissements colossaux en faveur de la mobilité (Léman Express, CEVA, lignes de tram), nos infrastructures ne parviennent absolument pas à absorber la hausse des besoins en mobilité.
Un exemple, un seul ? Le trafic automobile sur le pont autoroutier d’Aigues-Vertes a augmenté de 51% entre 2000 et 2012. Depuis la crise de la Covid, les transports publics sont certes moins utilisés, par peur de la contamination. Mais les problèmes vont revenir à la rentrée scolaire avec des véhicules bondés, un réseau saturé engendrant de fréquents retards et des ralentissements sur l’ensemble des routes. Vendu par nos autorités comme la panacée devant permettre une formidable baisse du trafic motorisé, le Léman express, lui, n’est que très peu utilisé par les frontaliers qui continuent à se rendre à Genève en voiture. Surutilisées, les chaussées et les revêtements voient leur état général se dégrader très rapidement. L’entretien des routes se complexifie et les conséquences des travaux impactent l’ensemble des conditions de circulation du canton. Bref, c’est la gabegie !
Très peu porté sur les transports individuels motorisés, le Conseil d’Etat genevois, s’efforce de compliquer excessivement, voire de rendre impossible l’utilisation de ce mode de transport, quitte à prendre quelques libertés avec la disposition constitutionnelle genevoise garantissant la liberté individuelle du choix du mode de transport. Sous prétexte de règles sanitaires, le Conseil d’Etat a supprimé des voies entières de circulation pour en faire des bandes cyclables aussi larges qu’une voie d’autoroute. La conséquence de cette politique irresponsable est que de nombreux corps de métiers perdent des heures dans les bouchons et se retrouvent asphyxiés économiquement. Le commerce de détail du centre-ville se voit de plus en plus privé de sa clientèle qui ne peut tout simplement plus se rendre au centre-ville en voiture pour faire ses courses ! Une chose est sûre : seule l’acceptation de l’initiative de limitation permettra de sauver nos infrastructures de transport et de garantir les besoins en mobilité de l’économie et de la population résidente.
Howard Nobs, assistant parlementaire
Communiqué UDC du 31 août 2020.
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