Comme vous le savez, le gouvernement et le parlement ont très clairement trahi la volonté populaire exprimée le 9 février 2014 en ne la mettant pas en œuvre dans la loi, allant même jusqu'à Bruxelles pour prendre leurs ordres, ceci au détriment de la main d'œuvre établie en Suisse. Ce point a déjà été longuement débattu, il n'y a pas lieu d'en parler plus longtemps, le peuple aura le dernier mot, dernier mot qu'il exprimera à l'occasion des élections fédérales de 2019.
Comme Berne n'a pas voulu respecter la démocratie directe, il appartient aux cantons de prendre le relais et après le Tessin, je vois avec satisfaction que les choses bougent en Suisse romande ; d’abord en Valais, maintenant à Neuchâtel et probablement dans peu de temps dans d’autres cantons, sachant que l’UDC Genève a d’ores et déjà déposé une initiative parlementaire au Grand conseil genevois.
Vous aurez beaucoup de monde contre vous, à commencer par tous les partis. On vous expliquera que d'éventuelles dispositions restrictives ne seront pas acceptées par Bruxelles, que la libre circulation a permis au canton de Neuchâtel de créer des centaines voire des milliers de places de travail et que cette initiative pourrait enrayer ce développement économique réjouissant. Elle pourrait aussi enrayer la progression du chômage dans votre canton, progression qui fait de Neuchâtel le pire canton, avant Genève même, et c'est une Genevoise qui vous le dit. Permettez-moi de citer Churchill qui disait : "Un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité, un optimiste voit l'opportunité dans chaque difficulté".
Contrairement à l'UDC, la classe politique tremble devant Bruxelles et veille à suivre le moindre de ses oukases quand elle ne les précède pas. Ne soyons pas craintifs, à l'intérieur même de cette Union européenne à l'agonie, de nombreuses voix s'élèvent pour contester l'hégémonie allemande dont le funeste porte-parole Jean-Claude Juncker a décidé de ne pas briguer un second mandat. Manifestement, les rats quittent le navire et il est donc urgent pour nous de reprendre le contrôle de notre destin avant que le Titanic ne nous emporte avec lui.
Compte tenu de cette situation et pour conclure, je tiens à vous apporter les salutations et les encouragements du parti suisse. Nous allons suivre avec intérêt votre campagne en espérant qu'elle inspirera d'autres cantons. Le fait que nous soyons désormais le seul parti respectueux de la volonté populaire ne doit nullement nous décourager, bien au contraire, cela doit nous inciter à redoubler d'efforts pour qu'enfin la démocratie directe reprenne ses droits.
Source: UDC-News Edition N° 152 | 17 février 2017
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