Pour échapper à ce statut infamant, le blanc, ( c’est-à-dire aux yeux du « migrant », le chrétien ou le Juif) n’a d’autre choix que la soumission, la fuite, ou plus rarement le rejet radical de l’autre. Quand la lutte légitime contre les discriminations prend cet aspect phobique, la relation normale avec l’autre, celui qui par définition est différent, devient quasiment impossible. Cette législation anti-discrimination aboutit à l’effet inverse à celui recherché. Elle divise et oppose les communautés, instaurant progressivement entre elles un fossé infranchissable. Dès lors qu’il ne peut plus choisir librement, le petit propriétaire retire son bien du marché de la location, comptant sur son réseau d’amis pour trouver un locataire. Il en est de même pour l’artisan, la TPE…tous évitent une relation qui en cas de conflit les classerait a priori, dans la catégorie des racistes, donc des perdants.
Un malaise relationnel profond apparait dans les sociétés occidentales. Dans le meilleur des cas, les gens d’origine différente se croisent, adoptent une certaine distance, restent courtois et polis, mais évitent de prendre le risque de l’échange dont l’issue en cas de conflit serait catastrophique pour le « Français de souche ». Il suffit de prendre le métro pour faire ce terrible constat.
Chacun a conscience que pour éviter les troubles, il est prudent de cultiver l’entre-soi.
Alors, si on a les moyens, on déménage, on quitte le quartier qui s’homogénéise, devenant « arabe » ou « noir ». A l’autre bout de l’échelle sociale, on crée son petit cocon bien douillet. Le « bobo » est l’archétype de ce phénomène de purification ethnique « light ». Les populations se regroupent en fonction de leur origine ethnique, de leurs affinités culturelles profondes. La politique agressive et caricaturale de la Mairie de Paris accélère ce processus de dislocation de la Capitale. Jamais les clivages ethniques n’ont été aussi forts, aussi violents que depuis que l’on s’est mis en tête de contraindre les gens à « vivre ensemble ».
Cette logique aboutit à soupçonner de racisme ou de discrimination tout homme blanc qui s’exprime publiquement.
Dès lors que s’affirmer est perçu à travers le prisme de la couleur de la peau, ou de l’origine ethnique, le non-blanc par l’application mécanique de l’idéologie du métissage obligatoire et de la non discrimination, est légalement doté du statut de la victime. Il jouit de ce simple fait, d’une présomption d’innocence. Signe de ce phénomène aberrant : la jurisprudence Traoré. Certes, décision extrême mais qui indique une forte tendance. Le non-occidental n’est pas jugeable et encore moins condamnable. Il ne relève pas d’une « justice blanche » qui si elle le condamnait, ajouterait de l’injustice à l’injustice sociale dont le non-blanc serait la victime.
L’anti-discrimination obsessionnelle devient un catalyseur qui exacerbe les conflits, multipliant barrières protectrices et cloisonnement.
Sous l’action de ce fléau, la société se désagrège. Le Français de souche se sent abandonné par la Justice et les pouvoirs publics. Plus on descend dans l’échelle sociale, plus le Français de souche qui travaille a le sentiment d’être un exclu, ne bénéficiant d’aucun droit protecteur. D’où le mouvement des Gilets Jaunes dont la gestion par le mépris et la moquerie a contribué au phénomène de l’abstention massive aux élections. Le Français de souche ne peut élire des représentants qui adoptent une législation qui favorise son exclusion de la société française.
La phobie des discriminations relève, comme son opposé -le culte de la pureté-, d’une pensée raciste. Le racisme biologique dans sa forme extrême vise à protéger la pureté d’une race. Il adopte une législation qui interdit et sanctionne tout mélange racial ou ethnique. L’antiracisme actuel, à l’inverse, valorise le mélange. La propagande médiatique modélise le métissage, à un point tel que le blanc qui s’exprime seul est suspect. Lorsqu’il se manifeste publiquement, à la télévision, dans les publicités, au cinéma, la présence, on pourrait dire la caution, du non-blanc lui est nécessaire. Mais hier comme aujourd’hui, l’homme blanc occidental est seul. Hier il imposait la délirante idéologie de la pureté de la race. Aujourd’hui il impose la non-moins délirante idéologie du métissage et de la non-discrimination absolue (=la mort ; les cadavres sont tous identiques). L’homme blanc occidental est seul car ni l’Afrique, ni l’Asie, ni le monde Arabe, n’adoptent son point de vue. Pas de quota imposant la présence de blancs dans les médias, les films, les instances dirigeantes de ces pays. Le culte du métissage est le nouveau masque de la volonté de puissance des grandes puissances occidentales pour instaurer leur leadership sur le monde. La règle du métissage obligatoire ne vaut que pour le monde occidental. C’est la raison pour laquelle l’idéologie du métissage engendre des réactions de rejet violents de la part d’organisations racialistes, telle la célèbre Black lives mater.
Les idéologies qui favorisent la pureté de la race ou qui prônent le métissage, sont perverses et dangereuses. Elles sont les deux faces d’une même médaille : le racisme. L’Etat ne doit pas directement intervenir dans les choix privés de chacun. Il ne doit prôner aucun modèle, ni celui de la pureté, ni celui du mélange ou du métissage.
La société civile doit retrouver sa liberté. Les fers du politique, des médias et des juges, sont en train de l’étrangler.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Sidney Touati pour Dreuz.info.
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