17/10/2018

« On ne touche pas à l’arbitre ! »

Les récentes et violentes agressions verbales et physiques à l’égard des arbitres ont poussé ces derniers à faire grève. Face à la hausse de la violence sur les terrains, les campagnes de prévention doivent être complétées par un renforcement des sanctions pénales contre les auteurs d’atteintes aux arbitres, comme le demande la résolution du député Christo Ivanov déposée ce jour.

Les arbitres jouent un rôle social évident. Malgré ce rôle, l’engagement altruiste des arbitres n’est pas suffisamment reconnu en Suisse surtout quand il s’agit de les protéger face aux violences. Avec le manque de respect et les violences de joueurs ou de spectateurs dont ils sont parfois l’objet, le risque est aussi d’assister à une baisse des vocations. En France, l’arbitre est considéré comme chargé « d’une mission de service public » et les atteintes dont il peut être la victime dans l’exercice ou à l’occasion de sa mission sont réprimées par des peines aggravées.

Aujourd’hui, les voies de fait contre les arbitres, les lésions corporelles simples et les menaces ne sont pas poursuivies d’office. En prévoyant leur poursuite d’office, comme le demande la résolution, la poursuite pénale s’en trouvera simplifiée, ce qui aura un effet dissuasif sur les auteurs potentiels d'actes de violence. Enfin, le durcissement des sanctions demandé contre les auteurs d’atteintes aux arbitres dans l’exercice de leur mission complètera efficacement les diverses campagnes de prévention.

(Communiqué de presse UDC-Genève du 16 octobre 2018)

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L'arbitre Olivier Thual en pleine action

L'arbitre Olivier Thual en pleine action


Pour tous renseignements :

Christo Ivanov, député, auteur de la résolution

Céline Amaudruz, présidente et conseillère nationale

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