Lors du vote sur le budget, l'Union démocratique du centre et la droite raisonnable ont été obligées d’administrer des coupes linéaires au budget, face au refus obstiné de la conseillère administrative Sandrine Salerno de proposer elle-même les coupes nécessaires, afin d’arriver à terme à un auto-financement des investissements en Ville de Genève et à une réduction de son endettement.
Le soi-disant «milieu culturel», en réalité surtout les associations et groupuscules de gauche, criaient au scandale et ont lancé un référendum. Au lieu d’attendre le résultat du vote populaire, le Conseil administratif de gauche a immédiatement appliqué les coupes votées, histoire de davantage échauffer les esprits.
La Tribune de Genève reconnaît la nécessité des coupes budgétaires
Or, suite au vote sur le MAH, il semble que la Tribune de Genève reconnaît finalement que les coupes linéaires votées par le Conseil municipal ont été indispensables. Elle écrit dans son éditorial de ce jour: «Résumons: malgré la récente redistribution des tâches entre Canton et Ville, cette dernière se retrouve seule à financer des institutions culturelles d’importance régionale. Des décennies de négligence envers les installations sportives ont rendu un rééquilibrage entre les priorités municipales nécessaire. Il ne serait pas injuste qu’il se fasse au détriment de la culture.»
Bien que la Tribune de Genève ne mentionne ici que les installations, le même constat est évidemment valable en ce que les budgets de fonctionement sont concernés.
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