Votre serviteur et le groupe UDC de la Ville de Genève s’étaient offusqués du refus des cuisines scolaires de servir aux écoliers une nourriture bien de chez nous.
En effet, sous prétexte de «raisons logistiques» et avec l’accord du Conseil administratif, elles ne servaient plus de porc aux élèves. En réalité, il s’est plutôt agi d’une fleur faite aux musulmans qui refusent de manger cette nourriture saine et bon marchée par rapport à d’autres viandes.
Nous avons ainsi demandez dans une motion adressée au Conseil administratif de prendre toutes les mesures utiles afin d’empêcher la suppression pure et simple du porc dans les menus des restaurants scolaires.
Notre action a eu du succès. Bien que le Conseil administratif, par la bouche de l’ancienne Maire Esther Alder, a prétendu ne pas vouloir ou pouvoir changer cet état de fait, le porc a immédiatement été réintroduit dans le menu de nos têtes blondes. Voici le communiqué de presse de l’Union démocratique du centre à ce sujet:
La viande de porc reste au menu |
A Genève, la consommation de viande porcine fait partie d’un héritage culturel et gastronomique. Avec la longeole notamment, Genève dispose d’ailleurs d’un produit charcutier traditionnel enregistré au registre fédéral des AOC-IGC. C’est pourquoi l’exclusion par une association de restaurants scolaires en Ville de Genève de cette viande saine fournissant des protéines de bonne qualité ne pouvait pas se justifier. L’explication avancée par les restaurants scolaires était que 40% des enfants fréquentant les restaurants scolaires concernés ne consomment pas de porc, ce qui justifierait de priver de porc tous les autres, pour qui la consommation de cette viande est ancrée dans leurs us et coutumes.
Le député Patrick Lussi avait interpellé le Conseil d’Etat pour demander notamment que comptait faire l’Etat de Genève, promoteur et détenteur de la marque GRTA (Genève Région-Terra Avenir), pour promouvoir les produits à base de porc GRTA auprès des restaurants scolaires. Dans sa réponse, le Conseil d’Etat a pu rappeler que l’option de renoncer à servir du porc « ne correspond cependant pas aux principes encouragés en matière de promotion d'une alimentation de qualité et diversifiée et soutenus par la Ville et le Canton, à travers les labels Fourchette Verte et GRTA »
Le renoncement au porc dans dix restaurants scolaires avait également interpellé les élus municipaux UDC en Ville de Genève, qui dans leur motion « Le porc, j’adore ! » priaient le Conseil administratif de prendre toutes les mesures utiles afin d’empêcher la suppression pure et simple du porc dans les menus des restaurants scolaires. Pour ces derniers, bannir notre consommation traditionnelle de porc pour satisfaire aux exigences religieuses d’une minorité constitue un signal fort de soumission.
Par son prix, la viande de porc est aussi plus abordable que d’autres viandes, comme le bœuf notamment. Ainsi, l’UDC se montera attentive à ce que les consommateurs de viande porcine ne paient pas pour celles et ceux qui opteraient pour des plats alternatifs plus onéreux à élaborer. - Howard Nobs, attaché parlementaire
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