Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de John Green, paru sur le site d’American Thinker, le 18 juin.
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Le jour du jugement dernier de la Cour suprême est proche
Les élections de novembre 2020 vont mettre à nu la déréliction de la Cour suprême aux yeux de tous.
La pandémie du coronavirus a donné à de nombreux responsables électoraux dans les États une excuse pour mettre en œuvre des changements importants dans le processus électoral. Ces changements ont évidemment rendu nos systèmes vulnérables à la fraude.
Des États ont mis en place un vote postal généralisé en même temps qu’ils ont assoupli la sécurité des bulletins et l’identification des électeurs. Ils ont même prolongé les périodes de vote – afin de donner aux criminels plus de temps pour commettre leur fraude.
Tous ces changements étaient inconstitutionnels.
La Constitution donne clairement aux législatures des différents États le pouvoir de définir la manière dont leurs élections seront menées – et non aux agents électoraux des États.
Les agents électoraux sont uniquement habilités à mener des élections dans le cadre des règles établies par leurs législatures respectives – sauf, apparemment, pendant une pandémie.
Il doit y avoir un article caché concernant les pandémies dans un coin reculé de la Constitution que nous ne connaissons pas.
Alarmées par le fait que les changements favoriseraient la fraude, diverses organisations ont intenté des poursuites judiciaires pour empêcher ces changements.
La Cour suprême a refusé de s’impliquer. Elle a jugé que les plaignants n’avaient pas qualité pour agir car personne n’avait été lésé – à ce moment-là.
Puisque l’élection n’avait pas eu lieu, personne n’avait été lésé, et il n’y avait pas d’affaire à entendre.
Les juges de la SCOTUS ont réagi comme un tribunal civil, et non comme les défenseurs de la Constitution qu’ils ont juré d’être. C’était une façon lâche de rester en dehors de la controverse politique.
Malheureusement, la SCOTUS a également manqué une occasion de défendre la Constitution, qui était clairement attaquée. Après que tous les changements ad hoc aient été autorisés, l’élection de 2020 a été marquée par un nombre sans précédent d’irrégularités, trop nombreuses pour être ignorées.
- Des observateurs électoraux ont été chassés ou bloqués et ainsi empêchés d’observer le processus.
- Le dépouillement s’est arrêté au milieu de la nuit, puis a repris après que des boîtes de bulletins de vote ont été mystérieusement retrouvées.
- On a rapporté que des bulletins de vote ont traversé les frontières d’un État, par camions entiers.
- Il y a même eu des circonscriptions qui ont compté plus de bulletins qu’il n’y avait d’électeurs inscrits !
Un certain nombre d’États ont intenté des poursuites contre les États dans lesquels ces irrégularités se sont produites.
Bien que la Cour suprême soit censée être l’arbitre des affaires entre États, elle a encore une fois refusé de s’impliquer.
Elle a décidé que le Texas ne pouvait pas poursuivre la Pennsylvanie parce que les votes des Texans avaient été comptés correctement et qu’ils n’avaient donc pas été lésés par la Pennsylvanie.
Apparemment, le fait d’enfoncer dans la gorge des Texans un président pour lequel ils n’ont pas voté n’est pas considéré comme un «préjudice».
Étant donné le flot d’étrangers illégaux que le président Astérix a invités – et la criminalité qui les a accompagnés – les juges considéreraient-ils que le Texas a été «lésé» maintenant ?
Un certain nombre d’autres affaires ont été abandonnées parce que la Cour les a considérées comme «sans objet».
L’élection avait été certifiée et rien n’allait changer cela — d’où l’inutilité d’examiner les preuves.
Pour reprendre les mots immortels d’Hillary Rodham Clinton ( NdT: concernant l’Affaire Benghazi), « À ce stade, quelle différence cela fait-il ? ».
La SCOTUS semble avoir trois blocs de vote distincts :
- Les gardiens du serment à la Constitution – Ce sont les juges qui sont prêts à se lever et à défendre la Constitution même si cela signifie qu’ils devront subir des attaques. Les juges Thomas, Alito et Gorsuch forment ce bloc.
- Les méduses – Ce sont les juges qui n’ont pas le courage d’affronter la controverse. Ils sont plus préoccupés par la défense de la Cour que par celle de la Constitution. Les juges Roberts, Barrett et Kavanaugh forment ce bloc.
- Les subversifs – Ce sont les juges gauchistes à la recherche d’une ingénierie sociale, qui ont utilisé des pénombres et des émanations pour réécrire la Constitution. Les juges Kagan, Sotomayor, et Breyer forment ce bloc.
La rumeur veut que seuls trois juges aient voulu entendre les procès relatifs aux élections de 2020. Quelqu’un doute-t-il que ce sont ceux qui composent le bloc des «gardiens du serment» ?
Le juge en chef Roberts a placé la SCOTUS dans une situation difficile. En choisissant de se tenir loin de la controverse électorale, John Roberts a parié la réputation de la Cour que les mystères de l’élection resteraient des mystères.
Ce n’était pas un pari intelligent.
L’élection a impliqué des millions de bulletins de vote, des dizaines de milliers de travailleurs électoraux et des milliers de comtés.
S’il y a eu fraude, il y a trop de preuves, dans trop de mains, pour qu’elles demeurent cachées.
Il est révélateur que les Démocrates s’efforcent de dissimuler la vérité, mais celle-ci apparaît lentement.
Des audits électoraux commandités par certains États, ainsi que des enquêtes privées, retournent toutes les pierres.
Nous connaîtrons probablement la vérité d’ici la fin de l’année.
S’il s’avère que l’élection a été volée, la Cour suprême sera exposée comme étant sans foi ni loi, faible et inutile.
Tout ça parce que le bloc des méduses ne comprend pas la psychologie des brutes.
La Cour suprême a évité de s’impliquer dans l’élection parce qu’elle voulait rester en dehors de la controverse – elle ne voulait pas être malmenée par les Démocrates ou dans les médias.
Il existe d’autres motifs possibles, mais ils sont encore plus inquiétants.
Céder aux intimidateurs ne permet pas d’éviter les conflits. Les brutes s’attaquent aux faibles. Il faut soit leur tenir tête, soit accepter la servitude. Tous les enfants ont appris cette leçon en 8e année dans la cour de récréation.
Apparemment, ce n’est pas le cas de John Roberts.
Chaque fois que le juge en chef Roberts a cédé aux brutes, il a rendu le futur défi de la SCOTUS plus important.
Décider que les changements électoraux ad-hoc de dernière minute étaient inconstitutionnels aurait été relativement simple – mais la SCOTUS ne l’a pas fait.
Entendre les preuves de fraude électorale et statuer sur le résultat aurait créé une tempête politique – mais cela aurait été la bonne chose à faire.
Qu’adviendra-t-il de la réputation de la SCOTUS s’il devient évident que l’élection a été volée et qu’au lieu de se lever, elle est resté assise ?
Un sondage réalisé en avril par Rasmussen Reports a révélé que 51 % de la population pense que la fraude a affecté le résultat des élections.
M. Roberts saisit-il la signification de ce chiffre ? C’est le pourcentage de la population qui pense que la Cour suprême a manqué à son devoir de défendre la Constitution.
Si John Roberts voulait défendre la SCOTUS, il aurait peut-être dû envisager la poursuite de la vérité plutôt que d’éviter la controverse.
Un récent sondage Ipsos a révélé que 63 % du public pense qu’il est temps d’imposer une limitation des mandats des juges de la Cour suprême. Le public n’est pas stupide. Il reconnaît que la Cour suprême doit être mise au pas. Les prochains mois en diront long sur la SCOTUS.
Va-t-elle corriger le tir ou va-t-elle se mettre au service de la meute ?
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.
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