29/07/2019

L’impunité doit cesser

Le Conseiller d’Etat Mauro Poggia prend à bras le corps un problème négligé en Ville de Genève depuis longtemps, soit le combat contre le trafic de drogues. Il explique aujourd’hui dans une interview accordée à la Tribune de Genève qu’il ne peut plus avoir d’espaces de non-droit. Il revient surtout sur quelques mythes de la gauche bien-pensante.

Le premier mythe consiste à dire qu’il aurait des «contrôles racistes». Monsieur Poggia répond que le marché des drogues est à présent en main de personnes d’origine africaine. Au moment où ce ne sera plus le cas, il y aura d’autres personnes dans le viseur de la police.

Le deuxième mythe est que les dealers n’ont pas d’autre choix, car ils ont une interdiction de travailler. Monsieur Poggia rappelle clairement qu’il s’agit de personnes sans autorisation de résider en Suisse. On attend de ces gens qu’ils s’en aillent. Dans l’attente, ils sont entretenus par l’assistance publique et ont le droit au minimum existentiel. S’ils s’adonnent au trafic de drogue, c’est donc bien par libre choix et aucunement par nécessité.

Le troisième mythe concerne les interventions trop musclées de la police. Mauro Poggia répond: «Ici (à l’Usine), certaines personnes sont ouvertement anti-police. Or, quand le lieu est hostile, les policiers sont sur la défensive. Il est difficile d’aborder avec empathie des gens qui ne vous montrent aucun respect. Je peux imaginer que cela puisse causer un peu d’agressivité, mais je n’ai aucun élément qui me dit qu’il y aurait eu des actions disproportionnées de la police.»

Il devient ainsi clair que la police a (enfin) fait son travail dans un milieu hostile et protégé par des politiciens de gauche. Plusieurs d’entre eux se sentent d’ailleurs proches de l’Usine, l’ont fréquentée ou y ont même exercé des postes à responsabilité. Pour conclure, rappelons-nous encore où les casseurs se sont réfugiés après avoir mis à sac la Ville de Genève et son Grand Théâtre: à l’usine, mais cela a bien sûr dû être une coïncidence.

La reconquête du terrain est en cours

La reconquête du terrain est en cours


28/07/2019

Un dimanche d’été caniculaire, mais pas trop

Après 2003 et tous les avertissements au sujet du réchauffement climatique, nous nous attendions à un été extraordinaire. L’assemblée française était tellement soucieuse de faire en sorte que personne ne soit surpris qu’il fasse chaud en été qu’elle a même fait venir une jeune suédoise pour qu’elle le dise haut et fort. Mission accomplie haut la main, malgré quelques notes dissonantes. Si Michel Onfray dont il s’agit notamment n’était il y a peu encore que l’auteur adoré de la biographie de Camus (L’Ordre libertaire : La Vie philosophique d’Albert Camus), il est maintenant traité d’ex-professeur anticatholique, pamphlétaire bien plus que philosophe. Ainsi va la vie.

Or, après deux jours moyennement chauds comparés à 2003, nous avons maintenant droit à un dimanche plutôt frais (19° C). Profitons-en donc pour faire une promenade. Dans l’attente d’une petite augmentation de la température avant les fraîcheurs automnales et le froid de l’hiver prochain.

Le saut dans la piscine

Le saut dans la piscine



27/07/2019

Un pas vers un salaire équitable

A la tête d’une société à Seattle, Dan Price gagnait plus d’un million de dollars par an. Ses employés, quant à eux, gagnaient en moyenne 48’000 dollars par an. C’est alors que le jeune homme grandi dans un milieu rural et chrétien a pris une décision spectaculaire. Il a estimé qu’il était nécessaire de gagner 70’000 dollars pour avoir une vie normale. Il a donc fixé le salaire minimum de sa société Gravity Payments à ce montant. Pour financer cette opération qui concernait 70 de ses 120 employés, il a en même temps baissé sa rémunération à la même hauteur.

Tandis que d’aucuns le louaient pour sa générosité, d’autres le traitaient carrément de fou qui voulait aller contre les exigences du marché. Quatre ans plus tard, force est de constater que la société n’a pas fait faillite. Elle a même pu embaucher. Dan Price emploie maintenant 200 personnes pour traiter 10,2 milliards de dollars de paiements au lieu des 3,8 milliards il y a quatre ans. Il a gagné le procès que son frère lui a intenté parce qu’il ne l’avait pas contacté auparavant. Il a acheté ses parts de la société et est maintenant son unique propriétaire. Quelques employés l’ont quitté. Ils ne se sentaient peut-être plus assez valorisés sachant que tous les autres employés gagnaient autant qu’eux ou presque. Gravity payments a par contre pu engager Tammi Kroll qui est venue de Yahoo. Elle avait à son tour un revenu de plus d’un million de dollars. Elle disait alors que l’argent ne la rendait pas contente et ne faisait pas d’elle une meilleure personne. Aucun employé n’est syndiqué.

N’est-ce pas un bel exemple à l’heure où le patron des CFF Andreas Meyer gagne 1,2 million de francs par an? Le conseiller national Roger Nordmann cité par la Tribune de Genève s’est à juste titre énervé: «Le salaire du patron des CFF est obscène»

Dan Price a réduit son salaire de plus d'un million de dollars par an

Dan Price a réduit son salaire de plus d'un million de dollars par an


26/07/2019

Le besoin de communiquer

L’enfant naît avec le besoin de communiquer. Il commence par chercher le regard de sa mère, avant de babiller. Plus tard, il rentre en courant pour raconter rapidement à sa mère ce qui s’est passé à l’école. C’est là qu’il apprend à cesser la communication, au moins temporairement tandis que la maîtresse parle ou un de ses camarades. Il apprend aussi qu’il n’arrive jamais à se mettre d’accord avec quelques-uns, car ils refusent de se rendre à l’évidence. Il se contente alors de répéter la sagesse millénaire qui disait déjà que la parole était d'argent et le silence d'or, qu’on répondait aux imbéciles par le silence et que les chiens aboyaient et la caravane passait.

Friedrich Nietzsche disait que chaque homme cachait en lui un enfant qui voulait jouer. Pour jouer, il faut communiquer. Et le besoin de communication devient d’autant plus important que ce qu’on entend et lit ne correspond pas à son ressenti et à ses observations. C’est alors que renaît le besoin de communiquer. Noircir des feuilles. Faire apparaître du texte sur un écran. La magie est toujours la même. Et puis voir imprimé ce qui est sorti de soi-même dans un journal, dans un livre. Savoir que l’article, le livre est lu, apprécié et parfois condamné. Et pouvoir se dire: quoiqu’il arrive, au moins j'aurais communiqué.

Les habits sont aussi une forme de communication

Les habits sont aussi une forme de communication


25/07/2019

Peut-on rire avec Greta Thunberg?

L’humour est souvent méchant. Pourtant nous aimons tous rire. Le rire est même une caractéristique de l’homme. Aucun animal n’est capable de le faire. Je n’ai donc pas pu m’empêcher de rire en lisant ce matin les réflexions de Michel Onfray sur Greta Thunberg et son passage à l’assemblée nationale française.

Lisez plutôt: «Les journalistes nous font savoir avec moult précaution, presque en s’excusant, qu’elle est autiste - il faut le dire, sans le dire, tout en le disant quand même. Dont acte. Je laisse cette information de côté. L’usage métaphorique de ce mot est interdit par la bienpensance, mais on découvre également qu’il l’est aussi dans son sens premier. Donc on le dit, mais on n’a rien dit.»

Etre malade ne donne pas vraiment envie de rire, mais il n’y a pas que cela. En plus, Greta Thunberg sait déjà tout et elle le sait mieux que quiconque. Sauf qu’elle ne sait pas nous faire rire. Onfray la compare ainsi à Buster Keaton, caractérisé par son masque, archétype du pince-sans-rire. Mais voilà, son discours à elle ne fait pas rire, comme il ne l’avait pas fait lorsqu’il n’était encore débité que par «les adultes de la bienpensance progressiste depuis des décennies.»

Au  moins nous avons pu rire un peu grâce à Greta Thunberg présenté par la plume merveilleuse de Michel Onfray. Et tant pis s’il va se faire descendre par l’armada de ceux qui défendent le politiquement correct. Surtout lorsqu’ils ont raison. Après tout, on ne rit pas d’un enfant malade.

Greta Thunberg esquisse un sourire

Greta Thunberg esquisse un sourire


24/07/2019

Un Brexit sans accord semble inévitable

Boris Johnson a donc enfin été élu. Avec lui, la Grande Bretagne aura un premier ministre désireux de réaliser la volonté populaire. La démocratie exige le respect du peuple et de ses décisions qu’elles plaisent ou pas. La Suisse a bien fonctionné tant que ce principe a été respecté et elle ne fonctionne plus tant qu’il est bafoué. Mais revenons à l’Angleterre.

Le cadre est maintenant fixé, le Brexit aura lieu le 31 octobre 2019. Les Européens sont avertis: il n’y aura plus de prolongations. Ou bien ils reviennent à la table des négociations ou bien il n’y aura pas d’accord. La bonne nouvelle est que l’équipe côté européen a changé. Ceux qui voulaient aller tout droit dans le mur ne s’y trouvent plus. Nulle doute que sans leur intransigeance, il n’y aurait même jamais eu de Brexit. Les soucis des Britanniques auraient trouvé une oreille attentive et les ajustements nécessaires auraient été faits. Mais on ne refait pas le passé.

La nouvelle équipe a maintenant la difficile tâche de modifier l’accord de retrait dans un délai court, afin de le rendre acceptable au parlement britannique. La mauvaise nouvelle est que la nouvelle équipe n'est guère mieux inspirée que l'ancienne. Le négociateur en chef européen sur le Brexit Michel Barnier prétend ainsi ne rien vouloir changer à l’ancien accord, tout en annonçant vouloir travailler de manière constructive avec le premier ministre britannique. Français, il suit la stratégie d'Emmanuel Macron qui ne rêve que de pousser l’Angleterre hors de l’UE le plus rapidement possible. A moins d’un revirement de dernière minute venant peut-être de l’Allemagne, un Brexit sans accord semble désormais inévitable.

Boris Johnson

Boris Johnson


23/07/2019

La génétique confirme l’existence des trois grandes races humaines

Les scientifiques étaient longtemps convaincu de l’existence de quatre grandes races humains, c’est à dire les caucasiens (l’homme blanc), les mongoles (l’homme jaune) les négroïdes (l’homme noir) et les indiens des Amériques (l’homme rouge). L’idée qu’il y aurait des races plus développées que d’autres tomba cependant rapidement dans les oubliettes de l’histoire. L’évidence s’est imposée: tous les hommes vivant sur terre font partie de l’homme moderne.

Une fois la science ayant compris que la mer peu profonde entre l’Asie et l’Amérique ayant pu être franchie à pied durant la dernière période glaciaire, il est devenu clair qu’il n’y avait pas d’homme rouge. Les Indiens des Amériques étaient bel et bien des mongoles comme leurs ancêtres venus d’Asie.

La génétique confirme aujourd’hui l’existence de ses trois grandes races. Le premier homme est apparu il y a 295’000 ans en Afrique. Depuis cette époque, l’homme biologique n’a guère évolué. Le premier homme aurait pu faire la même chose que nous s’il avait vécu dans le même environnement. L’homo sapiens correspond aux négroïdes.

Un ancêtre plus lointain de l’homme est l’homme de Néandertal. Venu de l’Europe, il a rencontré l’homo sapiens au proche Orient et plus tard aussi en Europe. Contrairement à ce que l’on avait longtemps cru, homo sapiens et l’homme de Néandertal ne se sont probablement pas fait la guerre, mais ont même réussi à former des couples et faire des enfants. De la sorte, les gènes de l’homme de Néandertal se retrouvent aujourd’hui dans tous les hommes ne venant pas d’Afrique.

La science a encore réussi à découvrir une dent d’un autre ancêtre de l’homme. Il s’agit de l’homme de Denisova. Or, ses gènes se retrouvent encore aujourd’hui dans les hommes venant d’Asie. La génétique vient ainsi confirmer l'existence des trois grandes races postulées par l’anthropologie depuis longtemps.

Nous voyons donc aujourd’hui l’homo sapiens pure représenté par les négroïdes, homo sapien avec des gènes de l’homme de Néandertal (les caucasiens) et homo sapien avec des gènes des Néandertaliens et de l’homme de Denisova (les mongoles).

L'homme de Néandertal n'a pas disparu

L'homme de Néandertal n'a pas disparu



21/07/2019

Le monde merveilleux de l’enrichissement culturel: le cas de Sibeth Ndiaye

Quel belle invention que ce terme inventé par la gauche d’enrichissement culturel. Tandis qu’il y a quelques années encore, on voulait lutter contre la propagation de l’anglais, nous découvrirons aujourd’hui grâce aux théoriciens et politiciens de la gauche que les autres cultures nous enrichissent. Il y a sept ans, Claude Hagège, professeur au Collège de France, répondait à la question: «Est-il idéaliste de croire en une superposition des cultures ?» par: «C'est un voeu tout à fait méritoire. Mais en partie illusoire. Les cultures ne se greffent pas les unes aux autres ; elles s'affrontent. Et, au risque de vous décevoir, la coexistence pacifique n'est pas au programme.»

Regardons le mécanisme de ce soi-disant enrichissement culturel en action. Après une prise de parole de celle qui avait commenté le décès de Simone Veil avec son tweet «La meuf est morte», Nadine Morano l’a commenté en écrivant: «Outrée mais habituée à entendre ses inepties débitées souvent en tenue de cirque... Sénégalaise très bien née ayant obtenu la nationalité Française il y a 3 ans... visiblement avec de grandes lacunes sur la culture française. indigne de cette fonction gouvernementale en France».

Alexandra Benalla, l’ancien garde de corps de président français Emmanuel Macron a répondu sur twitter: «Si "ineptie" était une femme elle s'appellerait Nadine Morano, vraie clown du cirque politico-médiatique. Clown triste et aigrie, pas besoin de nez rouge pour nous faire rire ! Vos tenues le font déjà... La méritocratie vous gêne à ce point Madame Morano?»

Nadine Morano répond: «Le gouvernement est sauvé Alexandre Benalla assure la protection de la porte parole».

Sans répéter ici toutes les injures que Nadine Morano a provoquées et auxquelles elle a répondu, je conclue ici avec les propos de Julien Aubert, candidat à la présidence des Républicains qui dit ce qu’il pense de cet «enrichissement culturel»: «L’hystérie autour des propos de Nadine Morano est incroyable. Les censeurs continuent à traquer le racisme là où il n’est pas. Moi aussi je pense que Sibeth Ndiaye s’habille n’importe comment et ses propos sur le kebab sont ridicules. Et nous sommes des millions à le penser!»

Sibeth Ndiaye

Sibeth Ndiaye


18/07/2019

L’UDC romande à la pointe de la mobilité solaire

Entourée d’une trentaine de  candidats UDC romands aux chambres fédérales, Céline Amaudruz et  Yves Nidegger se trouvaient hier chez SolarStratos à Payerne pour assister à des conférences sur l’énergie solaire.

Une trentaine de candidats romands aux fédérales se sont donnés rendez-vous hier chez SolarStratos, sur l’aérodrome de Payerne. Pas de visite de l’ «Avion» Solar, en maintenance actuellement à Zurich, mais des conférences sur les énergies renouvelables, solaire notamment. Parmi les conseillers nationaux présents, les Genevois Céline Amaudruz et Yves Nidegger, très intéressés par les exposés, coordonnés par le Neuchâtelois Yvan Perrin. Au programme, notamment, une conférence de Christophe Ballif, professeur à  l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) et au PV-center du Centre suisse d'électronique et de microtechnique (CSEM) de Neuchâtel. Le scientifique transmet facilement sa passion pour l’énergie solaire. Photos et exemples à l’appui, il montre les dernières innovations en la matière, comme cette ferme recouverte par des tuiles photovoltaïques. «Il faut soutenir le solaire, diminuer les importations énergétiques. Le rôle de la droite est de promouvoir cette transition énergétique, assure le professeur Ballif. Car il faut réduire la bureaucratie lorsqu’il s’agit de demander des autorisations pour des installations solaires… ». Et d’encourager les parlementaires et candidats au Conseil national UDC aux élections fédérales à développer une politique positive et incitative, pour une Suisse énergétiquement souveraine, indépendante et sans subventions.

Stop aux taxes sur tout et n’importe quoi

L’UDC romande s’informe sur le terrain au sujet des derniers développements dans le domaine de l’énergie. Le soleil n’est ni de droite ni gauche. L’UDC romande veut faire cesser «cette politique de gauche qui consiste à taxer tout et n’importe quoi». Pour la gauche mono thématique, un problème égale toujours un impôt. Pour l’UDC, la solution passe par l’innovation, la responsabilité individuelle et la souveraineté énergétique. L’écologie mérite mieux que de servir de prétexte pour remplir les caisses de l’état avec toujours plus d’impôts et de taxes nouvelles. En Suisse, nos PME – dont la technologie de sociétés comme SolarStratos ou Green Motion s’exporte à l’étranger – proposent des solutions novatrices, économiques et créatrices d’emplois dans notre pays !

(Communiqué de presse UDC du 17.7.2019)

Pour info :

Céline Amaudruz, Présidente de l'UDC-Genève, Conseillère nationale et vice-présidente de l'UDC
Yves Nidegger, Vice-Président de l’UDC-Genève et Conseiller national

Cesser cette politique de gauche qui consiste à taxer tout et n’importe quoi

Cesser cette politique de gauche qui consiste à taxer tout et n’importe quoi