Depuis les dernières élections, la droite élargie s’ingénie à freiner les ardeurs dépensières de la gauche. Personnellement, j’ai déjà plusieurs fois dit au Conseil municipal que la dette de la Ville de Genève à court, moyen et long terme ascende à 1,5 milliard de francs. Elle nous coûte 24 millions de francs par an, soit 65’000 francs par jour.
S’il est vrai que les dettes nouvellement contractées ne coûtaient rien et rapportaient même quelque chose à la Ville de Genève, cet état de grâce est dorénavant terminé. Le chroniqueur économique Mariam Stepczynski a rappelé (Tribune de Genève du 20 février 2018, p. 2) que les rendements des obligations de la Confédération avaient affichés pour la dernière fois une valeur négative. La dette de Genève risque donc de nous coûter rapidement beaucoup plus.
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