02/03/2021

Si vous avez raté le discours de Donald Trump, en voici les meilleurs moments

 

Donald Trump a déclaré sur son compte Telegram : « Je vous ai manqué ? Je viens de terminer mon discours sur CPAC ! »

Donald Trump a clôturé la CPAC par un discours très attendu. Il est monté sur scène en disant : « je vous manque déjà ? » et a été acclamé. Le contraste de son dynamisme, de son énergie (de sa capacité à faire des phrases entières et cohérentes), par rapport à son successeur, n’a échappé à personne – y compris ses opposants.

America First

Sur Telegram, il écrit :

« Notre mouvement ne fait que commencer et nos plus beaux jours sont devant nous, mais seulement si nous maintenons la pression. Joe Biden a eu un premier mois désastreux et c’est à VOUS de vous tenir DEBOUT et de SAUVER L’AMERIQUE !

En tant que l’un de mes principaux soutiens, je m’attends à voir votre nom en haut de la liste des donateurs. Faites un don : https://secure.winred.com/save-america-joint-fundraising-committee/membership

Donald Trump a déclaré que son mouvement « America First » était loin d’être fini, il a salement critiqué l’administration Biden, a tracé la voie pour l’avenir du parti républicain et a laissé entendre qu’il pourrait se présenter à nouveau à la présidence en 2024.

« Nous sauverons et renforcerons l’Amérique, et nous lutterons contre les assauts du radicalisme, du socialisme, car tout cela mène au communisme », a déclaré M. Trump.

L’ancien président a bien entendu nié qu’il allait créer un troisième parti pour s’attaquer à la fois aux partis démocrate et républicain.

Biden est une catastrophe

Donald Trump :

« Biden a échoué dans son premier devoir de chef de l’exécutif : Faire respecter les lois américaines. Ce seul fait devrait suffire pour que les Démocrates subissent des pertes cuisantes aux élections de mi-mandat et perdent la Maison-Blanche de façon décisive dans quatre ans.

…/…

Nous savions tous que l’administration Biden allait être mauvaise, mais aucun d’entre nous n’imaginait à quel point elle serait mauvaise et jusqu’où elle irait.

Joe Biden a connu le premier mois le plus désastreux de tous les présidents de l’histoire moderne. L’administration Biden a déjà prouvé qu’elle est anti-emploi, anti-famille, anti-frontières, anti-énergie, anti-femmes et anti-science. En un mois seulement, nous sommes passés de l’Amérique d’abord à l’Amérique en dernier.

…/…

Il n’y a pas de meilleur exemple de cela que la nouvelle et horrible crise à notre frontière sud, a dit Trump, attaquant Biden sur sa politique d’immigration qui inclut l’arrêt de la construction du mur frontalier.

Immigration clandestine

« Nous avons fait un si bon travail, c’était du travail, tout court », a déclaré M. Trump.

« Maintenant, il veut que tout cela parte en vrille. Lorsque j’ai quitté mon poste il y a tout juste six semaines, nous avions créé la frontière la plus sûre de l’histoire des États-Unis. Nous avions construit près de 750 km du grand mur frontalier qui nous a aidés… et ils ne veulent pas le terminer.

Biden ouvre les États-Unis à des milliers de réfugiés du monde entier tout en gardant les citoyens américains enfermés »

Joe Biden est « sans cœur » envers les migrants

L’accueil réservé par le président Biden aux migrants est immoral et sans cœur, tant pour les Américains que pour les migrants.

« Il y avait des sacrés numéros qui entraient dans notre pays », a ajouté Trump.

« Il n’a fallu que quelques semaines à la nouvelle administration pour transformer cet accomplissement sans précédent en un désastre humanitaire et de sécurité nationale auto-infligé… ils arrivent par dizaines de milliers. Ils viennent tous pour profiter des cadeaux qu’il leur a offerts et qui attirent tout le monde en Amérique ».

Stupide confinement, Biden impuissant

Le président Joe Biden ne sait pas ce qui se passe avec la pandémie mondiale de coronavirus. Il ne se rappelle même pas qu’il a été vacciné avant son entrée en fonction, et a prétendu à tort lors de la réunion publique de CNN qu’il n’y avait « aucun vaccin » lorsqu’il a pris ses fonctions, a expliqué Donald Trump.

Trump a fustigé le soutien du président Joe Biden pour le maintien des classes fermées, les fermetures d’écoles en contradiction avec ce que recommande la science, et l’éducation des migrants illégaux.

M. Trump a reproché à l’administration Biden son « indifférence impitoyable envers les familles de travailleurs » en ne donnant pas la priorité au retour des enfants américains à l’école.

« Ils doivent retourner [à l’école] et tout de suite, tout de suite », a exigé M. Trump.

« L’administration Biden se vante en fait de l’enseignement en classe qu’elle dispense aux enfants de migrants à la frontière alors que dans le même temps, des millions d’enfants américains voient leur avenir détruit par les décisions anti-science de fermetures d’écoles de Joe Biden. Vous vous rendez compte : nous éduquons les élèves à la frontière, mais notre propre peuple, les enfants de nos citoyens, les citoyens eux-mêmes, ne reçoivent pas l’éducation qu’ils méritent.

Il n’y a aucune raison pour que la grande majorité des jeunes Américains ne retournent pas à l’école immédiatement », a déclaré M. Trump.

« La seule raison pour laquelle la plupart des parents n’ont pas ce choix, c’est parce que Joe Biden a vendu les enfants américains aux syndicats d’enseignants. Sa position est moralement inexcusable, vous le savez. Joe Biden a honteusement trahi la jeunesse américaine, et il maintient cruellement nos enfants enfermés dans leurs maisons, sans aucune raison, ils veulent en sortir ».

Les travestis contre le sport féminin

Trump a fustigé le Parti démocrate pour avoir mis en danger le sport féminin en permettant aux athlètes transgenres, « les soi-disant hommes transgenres », de concourir contre les femmes, ce qu’il a appelé « la guerre de Biden contre le sport féminin » (la gauche est partie en vrille après qu’il ait dit cela).

« Joe Biden et les démocrates prennent des décisions politiques qui détruisent le sport féminin. Beaucoup de nouveaux records sont battus [par des transgenres] dans le sport féminin. Je déteste le dire, mesdames, mais il y a beaucoup de nouveaux records qui sont en train de vous être retirés.

Prenez l’exemple de l’haltérophilie : pendant des années, chaque gramme de gagné était une grosse affaire. Tout d’un coup, quelqu’un arrive, et dépasse [la championne] de 50 kg.

Maintenant, les jeunes filles et les femmes sont furieuses d’être obligées de se mesurer à des hommes biologiques », poursuit M. Trump.

« Ce n’est pas bon pour les femmes. Ce n’est pas bon pour le sport féminin, qui a travaillé si longtemps et si dur pour arriver là où il en est.

« Est-ce que c’est un sujet de controverse ? » a demandé ironiquement Trump sous les acclamations du public.

BigTech et la censure

Trump demande aux États contrôlés par les républicains de punir les entreprises technologiques par des « sanctions majeures » s’ils censurent les conservateurs. Les grandes entreprises technologiques telles que Twitter, Google et Facebook devraient être sévèrement pénalisées si elles continuent à censurer les conservateurs, explique Donald Trump.

« Le temps est venu de briser les grands monopoles technologiques et de rétablir une concurrence loyale », a déclaré M. Trump.

« Les républicains, les conservateurs doivent abroger la protection de la responsabilité de l’article 230 [JPG : Trump avait quatre ans pour le faire, pourquoi n’a-t-il pas agi ?]. Et si le gouvernement fédéral refuse d’agir, alors faisons-le dans chaque État de l’Union où nous avons les voix, ce qui est beaucoup.

Le gouverneur Ron DeSantis de Floride, du Texas et d’autres États le font », a poursuivi M. Trump. « S’ils font ce qu’ils font en Floride, et cette loi sera adoptée, et le Texas et d’autres États auront un pouvoir énorme pour faire ce qui est juste et ce qui est bien ».

Fascistes à l’attaque

Alyssa Milano a qualifié les participants de CPAC de « nazis » et s’en est prise à la chaîne d’hôtels pour l’organisation d’un événement.

Les démocrates avec elle ont attaqué la chaîne des hôtels Hyatt parce qu’elle a hébergé la CPAC. Hyatt leur a répondu : « les conservateurs ont le droit de se réunir pacifiquement et d’exprimer leurs opinions », a dit vendredi Hyatt Hotels aux fascistes de la cancel culture qui vont certainement appeler à boycotter ces hôtels pour oser désobéir et ne pas se soumettre aux ordres.

Rush Limbaugh

L’ancien président Donald Trump a commémoré le défunt animateur de radio conservateur Rush Limbaugh lors de son discours, en lui offrant « amour et respect ».

« Je veux aussi témoigner mon amour et mon respect au grand Rush Limbaugh, qui nous regarde de près et nous sourit », a déclaré M. Trump à un public enthousiaste.

« Il nous regarde, et il aime ça, et il aime Kathryn », a-t-il poursuivi, s’adressant à l’épouse de Limbaugh, qui était présente.

« Kathryn, merci d’être ici, c’est formidable. Merci, Kathryn. Il t’aimait, Kathryn, je te le dis. »

A l’assaut des RINO

Trump a nommé les républicains à la Chambre et au Sénat qu’il va cibler, en accordant une attention particulière à l’un d’entre eux.

« Je vais travailler activement à l’élection de dirigeants républicains forts, durs et intelligents », a déclaré M. Trump.

« Plus que jamais, le temps est venu d’élire des dirigeants républicains forts, solides et énergiques qui ont une colonne vertébrale d’acier. Nous avons besoin d’un leadership fort. Nous ne pouvons pas avoir des dirigeants qui montrent plus de passion pour condamner leurs concitoyens américains qu’ils n’en ont jamais montré pour s’opposer aux démocrates, aux médias et aux radicaux qui veulent faire de l’Amérique un pays socialiste.

Au lieu de m’attaquer et, plus important encore, d’attaquer les électeurs de notre mouvement, les républicains de l’establishment de Washington [JPG : le marécage républicain] devraient dépenser leur énergie à s’opposer à Biden, Pelosi, Schumer et aux démocrates », a poursuivi M. Trump.

« J’ai dit à certains d’entre eux, vous savez, pendant les années Obama et maintenant pendant Biden, si vous dépensiez la même énergie à les attaquer, vous réussiriez vraiment.

Les démocrates n’ont pas de « gros malins » comme Mitt Romney, le petit Ben Sasse, Richard Burr, Bill Cassidy, Susan Collins, Lisa Murkowski, Pat Toomey. Et à la Chambre, Tom Rice de Caroline du Sud, Adam Kinzinger, Dan Newhouse, Anthony Gonzalez, encore un autre artiste, Fred Upton, Jaime Herrera Beutler, Peter Meijer, John Katko, David Valadao, et bien sûr la belliciste, cette femme qui aime voir nos troupes perdre, Liz Cheney, qu’en pensez-vous ?

La bonne nouvelle est que dans son Etat, elle a été censurée, et dans son Etat, ses sondages ont chuté plus vite que pour n’importe quel être humain », a ajouté M. Trump.

L’OMS et la Chine

Dans son discours, M. Trump a accusé l’OMS d’être « la marionnette de la Chine » et s’est plaint que Biden, lorsqu’il a réintégré l’organisation, a accepté de payer les mêmes 500 millions de dollars que l’Amérique lui versait auparavant.

« Pourquoi la Chine paierait-elle 39 millions de dollars [à l’OMS] alors que nous payons presque 500 millions ? » dit Trump.

« Pourquoi ? Nous aurions pu avoir le même accord que la Chine, 39 millions. »

La corruption médiatique

Les auditeurs de la CPAC se sont réjouis lorsque Trump a mentionné Chris Wallace de Fox News tout en s’attaquant aux grands médias.

« Nous ne savions pas tout sur le président Joe Biden parce que la presse, ce sont des [machines à] Fake News, ce sont les plus grands faussaires qui existent », a déclaré M. Trump.

« La presse a refusé de lui poser les vraies questions. Et quand j’ai posé les questions à la télévision, lors du débat, Chris Wallace et d’autres ont refusé de le laisser répondre ».

La foule a hué Wallace.

« Ils ont refusé de laisser [Biden] répondre aux questions », a poursuivi Trump.

« Peut-être que nous aurions pu apprendre quelque chose, si les médias avaient fait leur travail, mais ce n’est pas le cas. »

Trump, premier président contemporain qui n’a déclenché aucune guerre

Trump a rappelé que les « guerres sans fin » se sont terminées sous ses ordres.

Donald Trump a déclaré dimanche que lorsqu’il a quitté son poste, « les guerres sans fin qui durent éternellement » étaient pratiquement terminées, mais l’administration Biden prend des mesures pour effacer cette période de succès.

« Je suis allé à Douvres, et j’ai vu des cercueils, je voyais les parents, les femmes et les maris, je voyais les enfants.

Dix-neuf ans en Afghanistan, il ne nous reste presque plus de soldats, et j’ai entendu dire qu’ils pourraient vouloir y retourner. L’Irak. Souvenez-vous, je disais qu’il ne faut pas y aller, mais si on y va, il faut garder le pétrole. Eh bien, nous y sommes allés, et nous n’avons pas gardé le pétrole.

Et nous avons conclu des accords de paix historiques au Moyen-Orient comme personne ne pensait que cela serait possible, et sans verser une seule goutte de sang. »

Trump a ajouté :

« pas un seul soldat américain n’a été tué en Afghanistan en plus d’un an. Pensez à cela. Pas un seul. »

L’Iran

L’administration Biden leur donne bêtement tout l’appui des États-Unis avant même que les négociations n’aient commencé », a déclaré Trump.

« Cependant, s’il y avait eu une élection équitable, les choses auraient été bien différentes et les Etats-Unis auraient conclu un accord avec l’Iran dès la première semaine de la nouvelle législature [JPG : rien n’est moins certain].

Les Iraniens voulaient que ces sanctions soient levées, et Biden les a levées, pour rien, pour rien ! Vous voyez comment ils négocient durement ? »

Trump 2024 ?

Donald Trump n’est pas allé jusqu’à s’engager à se présenter à la campagne présidentielle en 2024, mais il a laissé planer le doute.

« Qui sait ? Je pourrais même décider de les battre une troisième fois, d’accord ? » a dit Trump à une foule en délire.

Conclusion

Selon mon analyse, Donald Trump sera tenté de se représenter si l’économie s’écroule et que le chômage explose. Si cela se produit, le doigt accusateur des Américains sera dirigé ver le seul responsable : Joe Biden, et les regards se tourneront vers le seul qui a réalisé le plein emploi et fait décoller une économie stagnante : Donald Trump.

Cependant, il a lamentablement échoué, avant les élections, à protéger la démocratie américaine et la volonté du peuple américain contre la fraude électorale qu’il avait pourtant annoncée comme massive, et a été totalement incapable, après les élections, quand les indications de fraude s’accumulaient, de prendre les bonnes décisions pour la faire reconnaître de façon indiscutable. Il n’a même pas, alors qu’il en avait le pouvoir, fait saisir les machines de vote Dominion dans les quatre ou cinq villes Démocrates qui lui ont coûté la présidence, pour faire réaliser une expertise informatique de leur programme.

Et pour qu’il ait une chance d’être élu s’il se présente, il devra changer son fusil d’épaule et suivre mes conseils (il ne les suivra probablement pas), c’est-à-dire réunir les plus grands spécialistes de fraude électorale afin de constituer une équipe d’incorruptibles qui organiseront à l’avance les mesures à prendre pour contrecarrer les coups les plus tordus des Démocrates.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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