La commémoration du vingtième anniversaire de ce drame terrible qui endeuilla l’Amérique fut particulièrement douloureuse cette année, étant donné que les protecteurs d’Oussama Ben Laden, à savoir les Talibans, sont non seulement libres, mais de nouveau au pouvoir et armés jusqu’aux dents par les États-Unis, suite au retrait désastreux des troupes américaines ordonné par le Président Biden.
La jubilation de millions de musulmans dans le monde n’a jamais été aussi grande qu’en ce triste 20e anniversaire du 11 septembre.
Mais il n’en fut pas toujours ainsi en cette date du 11 septembre. Dès lors, et puisque nous ne pouvons apparemment pas nous tourner vers le présent pour trouver du réconfort, regardons en arrière.
Le 11 septembre 1565: triomphe de la Croix sur le croissant à Malte
En effet, après quatre mois de combats acharnés, le siège de Malte par les Ottomans s’acheva par la victoire inattendue des Hospitaliers et du peuple maltais le 11 septembre 1565. Le 12 septembre la flotte turque abandonna définitivement le rivage maltais. La résistance des Hospitaliers de Malte brisa l’avancée des Ottomans en Méditerranée.
Jean Parisot de La Valette (1494-1568), le grand maître des Chevaliers, devint un héros national et sa victoire sur les barbares ottomans apporta un immense prestige à l’Ordre de Malte.
Si les Maltais étaient largement en infériorité numérique et faiblement armés, ils étaient dirigés par des chefs de loin plus virils que nos dirigeants actuels, plus prompts à lécher les babouches des musulmans qu’à défendre nos peuples.
Jean Parisot de La Valette n’était pas homme à courber l’échine devant les envahisseurs ottomans.
« Il était d’un tempérament plutôt triste, mais pour son âge (71 ans), il était très robuste et très pieux. » écrivit un contemporain du grand Maître.
A l’approche des galères islamiques, il expliqua à ses hommes ce qui était en jeu : « Une armée puissante composée de barbares audacieux s’apprête à envahir notre île. Ces hommes, mes frères, sont les ennemis de Jésus-Christ. Il s’agit aujourd’hui de défendre notre Foi, de savoir si le livre de l’Evangéliste (l’Evangile) doit être supplanté par le coran. Dieu, en cette occasion, exige de nous notre vie, déjà vouée à Son service. Heureux seront ceux, qui les premiers, consommeront ce sacrifice. »
Inférieurs en effectifs, pauvrement armés, les défenseurs de la petite île, menés par Jean Parisot de La Valette remportèrent la victoire, grâce à un effort surhumain et à leur foi indéfectible en Dieu.
Le 18 mai 1565, la flotte turque débarqua sur les côtes de Malte une armée d’environ 30.000 hommes lourdement armés dans le but de s’emparer de l’île, verrou de la Méditerranée occidentale.
Dès le 21 mai, les Turcs lancèrent un premier assaut frontal contre les fortifications de Borgho.
Le 24 mai, ils pilonnèrent sans arrêt le fort de Saint-Elme, isolé du reste du port, et défendu par une garnison d’environ 850 hommes.
Les Turcs soumirent la petite île méditerranéenne à un bombardement ininterrompu des plus intenses. Après cinq semaines de siège et 8.000 morts, le commandant Mustafa put enfin entrer dans le fort de Saint-Elme.
« Avec le rugissement de l’artillerie et des arquebuses, les cris à faire dresser les cheveux sur la tête, la fumée, le feu et les flammes, écrivit un chroniqueur, il semble que le monde entier soit sur le point d’exploser. »
Les défenseurs, largement inférieurs en nombre et au bord de l’épuisement, avaient reçu l’ordre de vendre chèrement leur vie aux barbares et c’est ce qu’ils firent: pour chaque Chrétien tué en défendant le fort, de nombreux assiégeants ottomans le payèrent de leur vie.
Après avoir pris d’assaut le fort de St-Elme et réduit ce dernier en un amas de décombre, les Turcs massacrèrent avec un grand sadisme ses 1.500 défenseurs : les chevaliers de Saint-Jean et un prêtre maltais, suspendus la tête en bas à des anneaux de fer eurent la tête fendue, la poitrine ouverte et le coeur arraché. Le commandant musulman Mustafa ordonna que leurs cadavres mutilés soient ensuite cloués sur des croix en bois et mis à la dérive afin de ridiculiser et de démoraliser les Maltais. La tactique de la terreur échoua. Jean Parisot de La Valette prononça un discours tonitruant et provocateur devant les Chrétiens rassemblés. Tous les prisonniers musulmans furent décapités et leurs têtes propulsées par les canons sur les assiégeants turcs.
Si le fort devint une ruine, ce fut au prix du sang musulman versé pour chaque centimètre conquis, car une fois les assaillants arrivés à portée de bras, le cimeterre islamique ne faisait pas le poids face à la longue épée à deux mains des Chrétiens. Des combats désespérés se déroulèrent dans les rues, auxquels femmes et enfants participèrent.
Après la chute de Saint-Elme, le siège dura encore deux mois. Renforcées par l’arrivée de six cents soldats, les troupes chrétiennes résistèrent tout l’été aux offensives sanglantes ennemies, grâce à l’intervention du grand Maître Jean Parisot de La Valette en personne qui encouragea et motiva ses hommes.
A la fin du mois d’août, l’île n’était pas encore tombée entre les mains des musulmans, et les pertes massives subies par l’armée ottomane finirent par terriblement décourager le camp des assiégeants. Ces derniers, démoralisés et frappés par la maladie, furent de plus en plus enclins à lever le siège. Pendant qu’ils discutaient de cette humiliante éventualité, une armée de secours espagnole venue de Sicile, composée de 95 galères et d’environ 9.500 soldats, arriva enfin dans la baie de Saint-Paul. Et c’est là, où l’Apôtre Paul fit naufrage, que se joua la scène finale de cet Armageddon. Les soldats chrétiens mirent en déroute les Ottomans, qui levèrent le camp le 11 septembre et quittèrent Malte le 12.
Cette victoire, cruciale pour la Chrétienté, prouva que les armées ottomanes pouvaient être vaincues, saignées à blanc. Les cadavres de milliers de musulmans jonchaient l’île de Malte. Les derniers défenseurs, environ 600 hommes, furent couronnés de prestige, ce qui fit de l’ordre de Malte le défenseur de la foi chrétienne en Méditerranée.
Le courage et l’inébranlable abnégation d’une poignée de preux chevaliers et du peuple maltais assurèrent la victoire et réveillèrent l’esprit de combativité des Européens, qui s’étaient mis à douter. C’est grâce à la conduite exemplaire des Chevaliers de Saint-Jean que les Chrétiens feront face et triompheront une nouvelle fois de la menace turque un peu plus tard à Lépante en 1571.
Et c’est la que réside la différence entre le 11 septembre 1565 et le 11 septembre 2001 ou pire, le 11 septembre 2021. À l’époque, des hommes, des femmes, des enfants en nombre inférieur et mal armés se défendirent de toutes leurs forces sans lâcher prise contre les djihadistes ottomans. Aujourd’hui, la nation la plus puissante du monde se souvient du 11 septembre comme d’un jour où l’insulte fut ajoutée en 2021 à la terrible blessure de 2001.
Comme le fit remarquer l’historien Alan G. Jamieson, « à une époque où la supériorité militaire de l’Occident – c’est-à-dire principalement celle des États-Unis – sur le monde musulman n’a jamais été aussi grande, les pays occidentaux ne se sentent pas en sécurité face aux activités des terroristes islamiques….. Au cours de longs siècles de conflits entre Chrétiens et musulmans, jamais le déséquilibre militaire entre les deux parties ne fut aussi grand, et pourtant l’Occident dominant ne peut apparemment tirer aucun réconfort de ce fait. »
C’est la grande « énigme » de notre siècle. Tant qu’elle ne sera pas résolue, rien ne changera et la situation ne fera probablement qu’empirer.
Rosaly :
De nos jours, la majorités des dirigeants occidentaux, devenus les paladins auto-proclamés de la défense de la tolérance à sens unique, toujours en direction du prophète de La Mecque, de l’accueil sans limite, de l’ouverture à l’Autre, même si l’Autre nous hait et rêve de nous soumettre à leur idéologie islamique, ne défendent plus notre Foi, ni l’Evangile, encore moins l’Evangéliste, mais la foi islamique, le « noble » « coran » et le prophète de l’islam.
L’Occident a majoritairement rejeté le Christianisme et perdu son âme. Mais il ressent toujours cette envie, ce besoin de se racheter. Il est victime de la culture du remords. Il se culpabilise pour tout et le reflexe inhérent à ce mépris de soi le mène à préférer l’Autre à soi-même, surtout si l’Autre est un membre de l’Oumma. L’Occident a adopté un altruisme auto-destructeur. Il se crucifie lui-même sur la croix.
Il se laisse duper par les nombreux apologistes de l’islam, qui dressent un écran de fumée pour occulter la réalité de la violence et de la nature conquérante, suprémaciste et mortifère de l’islam en affirmant que les terroristes islamistes d’Al-Qaïda, qui planifièrent les attentats du 11 septembre 2001 n’étaient pas de vrais musulmans, qu’ils avaient violé les lois d’amour du « pacifique » coran par leurs crimes. Ils ajouteront que ces terroristes n’étaient que des criminels, de mauvais musulmans, qui avaient dévoyé l’islam – une religion d’amour, de tolérance, de paix- à des fins purement politiques!
Or, ce jour là, le 11 septembre 2001, les djihadistes d’al-Qaïda, respectant scrupuleusement les « pacifiques » injonctions coraniques à combattre et à occire les mécréants, entraînèrent dans la mort des milliers d’innocents, seulement coupables à leurs yeux de pieux musulmans d’être des infidèles, des impurs, et devinrent ainsi des martyrs bienheureux au paradis d’Allah, le très Miséricordieux.
L’islam n’a pas deux visages. Il n’y a pas un islam guerrier et un islam tolérant et pacifique. Il n’y a qu’un seul islam. (Anne Marie Delcambre)
« Pour ne pas avoir à accuser l’islam de violence et de terrorisme, les Occidentaux non musulmans et certains musulmans occidentalisés ont inventé «l’islamisme ». Idéologie politique et guerrière, l’islamisme n’aurait, selon eux, absolument rien à voir avec l’islam religion. En d’autres termes, il y aurait deux islams: l’islam éclairé, ouvert, pacifique, religion d’amour, de tolérance et de paix – et ce serait la religion pratiquée par la grosse majorité des musulmans qui ne demanderaient qu’à pratiquer leur religion dans la tranquillité – et l’autre islam – l’islamisme- obscurantiste, fermé sur lui-même, sectaire, fanatique, guerrier, un islam politique, déviant et malade et qui n’aurait rien à voir avec le premier, le vrai, le bon, le juste, le rayonnant, le modéré, le mystique, le frère du judaïsme et du christianisme, dont la haute spiritualité conduirait de nombreux non musulmans à se convertir.
Cette invention des « des deux islam » est extrêmement pratique, car elle rassure l’Occident non musulman sur la nature de l’islam. Malheureusement il s’agit là d’un énorme mensonge car il n’y a qu’un seul islam et il n’a pas deux visages mais un seul à facettes multiples. La facette mystique et la facette terroriste sont les deux extrêmes, mais de nombreuses facettes se situent entre ces deux facettes extrêmes et toutes ont toujours coexisté et s’abreuvent aux mêmes sources, le Coran, considéré comme la Parole ‘Allah et la personne de Muhammad -Mahomet- qui constitue pour tous les musulmans, sans exception, le beau modèle à suivre, comme le prescrit le Coran. (Sourate 33, les Factions, verset 21 “Vous avez dans l’Apôtre d’Allah, un bel exemple (uswatun Hasanatun) pour quiconque espère en Allah et au Dernier Jour et invoque (dhakara) Allah fréquemment”)[Traduction Régis Blachère]
Pour expliquer ces attentats, il suffit de se reporter à la vie du prophète, lequel a justifié l’assassinat politique pour le bien de l’islam. De même, faire peur, inspirer la terreur (rahbat) -dont on a tiré le mot moderne “terrorisme” (irhâb))- était la méthode que le noble modèle préconisait pour semer la panique chez les ennemis de l’islam.
Alors dire que l’islamisme n’est pas l’islam, qu’il n’a rien à voir avec l’islam, est faux. Pour le musulman d’hier et d’aujourd’hui il n’y a qu’un seul Coran comme il n’y a qu’un seul prophète. L’islamiste est autant musulman que le mystique car il s’appuie sur ces deux fondements. Et dans ces deux fondements il y a l’appel au combat. Ici-bas la guerre pour la victoire de l’islam doit être poursuivie tant que l’islam n’est pas entièrement victorieux. La paix n’est envisageable que si la victoire paraît, pour le moment, impossible ou douteuse (sourate 47, verset 35/37). Mais la paix sera plutôt une récompense du paradis, quand toute la terre aura été pacifiée. Comment passer sous silence que pour les musulmans le monde se partage entre le territoire de l’islam (dâr al-Islam) et le territoire non musulman, qualifié de territoire de la guerre (dâr al-harb).
Certes il y a un incontestable idéal de paix, qui est en fait un idéal de pacification. C’est pourquoi il est dit, à propos des ennemis : « s’ils inclinent à la paix, toi aussi incline vers elle » (sourate 8, le butin, verset 61/63). Mais il faut lire le verset qui précède, (sourate 8, verset 60/62): «Préparez, contre ces Infidèles, ce que vous pourrez de force et de chevaux par quoi vous effraierez l’ennemi d’Allah… » Et c’est le verbe arhaba qui est utilisé (turhibûna bihi), qui signifie susciter la terreur. C’est le nom d’action (masdar) de ce verbe (irhâb) qui a été choisi pour traduire le mot « terrorisme ».
Entre l’islam et l’islamisme, il n’y a pas de différence de nature mais de degré. L’islamisme est présent dans l’islam comme le poussin l’est dans l’oeuf. Il n’y a pas de bon ou mauvais islam, pas plus qu’il n’y a d’islam modéré. En revanche il y a des musulmans modérés, ceux qui n’appliquent que partiellement l’islam.
Et c’est bien là qu’est le problème. Qui qualifiera-t-on de bon musulman ? Celui qui stigmatise et tue les infidèles, les idolâtres, les athées, les mécréants, bref tous ceux qui sèment la corruption sur la terre comme l’ordonne « le Saint Coran », ou celui qui choisit de lire le Coran autrement, une lecture occidentale, christianisée et laïcisée… Et considérée comme hérétique par rapport à l’interprétation traditionnelle musulmane.
« Les louables soucis d’humanisme, d’universalisme ou simplement la crainte de paraître raciste nous font passer sous silence toutes les questions épineuses, nous font taire ou déguiser la vérité comme si l’on pouvait construire sur des mensonges, même bien intentionnés » remarque Jean-Paul Roux (auteur du livre «Les ordres d’Allah »)
La vérité, c’est qu’il n’y a qu’un islam et dans cet islam, l’image du juif, de l’athée, de l’idolâtre, du chrétien trithéiste rend impossible la fraternisation du musulman avec eux… Le problème ce n’est pas l’islamisme… C’est le Coran et le prophète. Tout simplement. »
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