18/11/2021

Le blé, matière première dans le monde, a augmenté de 55% en un an seulement

Quand on se souvient que, dans les prisons à l’époque de nos rois ou pour nous punir il n’y a pas si longtemps, on nous menaçait de pain sec et d’eau pour tout repas, cela risque de devenir un luxe interdit.

Nous devons nous souvenir, aussi, que le soulèvement des Français, en 1789, est la conséquence du prix élevé du pain qu’ils ne pouvaient plus acheter.

Bien sûr, nous pouvons dire que pareille chose ne peut plus arriver aujourd’hui et pourtant…

Les prix du blé s’élèvent à 300€ la tonne aujourd’hui. La tonne de blé dur (pour les pâtes) a augmenté de 60% et varie entre 500 et 600 $ la tonne.

Cet aliment est indispensable à un tiers de la population mondiale qui représente aujourd’hui 7 milliards 700 millions d’habitants

Comment vont se nourrir les habitants des pays sous-développés ou même en voie de développement ? Ils ont un besoin urgent de nourrir leurs populations qui ne cessent d’augmenter.

Nous connaissons depuis quelques années une invasion – le mot n’est pas trop fort – d’Africains de toutes origines, de Moyen-Orientaux et même des pays européens de l’ancien bloc de l’Est comme les Roms ou les Biélorusses qui s’exilent vers les pays devenus un peu plus riches de cette Union Européenne qui n’unit personne.

Si, en Europe même, les gens bougent, se déplacent, déménagent pour trouver à vivre mieux que chez eux, qu’en sera-t-il lorsqu’ils ne pourront plus manger à leur faim ?

La France est cependant très mal placée pour jouer les hôtes généreux.

En seulement un an, elle a perdu ses parts de marché en Europe. Sa politique agricole s’est effondrée au point d’avoir eu, l’an dernier, un déficit de 84 millions € pour le seul marché européen. Et si nous sommes excédentaires de huit milliards ce n’est pas parce que nous avons produit plus mais tout bonnement parce que nous n’avons pas vendu.

Cette année, la France accuse un déficit de ses exportations (en général) de quelque 64 milliards € pour le seul mois d’août 2021.

Il y a un moment déjà, que l’on nous prédisait un crash similaire à 2008, c’était pour fin 2019 ou début 2020 selon les experts financiers. Mais le Covid aidant, plus personne ne s’est préoccupé de la bonne santé des marchés et ne comptait plus qu’en morts du covid et en vaccins panacée.

Ce 9 novembre, lors de son allocution, le président de la France, informé de la situation agricole et financière de notre pays, a-t-il mentionné que les Français allaient subir des fins de mois plus difficiles ?

S’est-il inquiété de les informer que toutes les personnes qui entraient dans notre pays illégalement et qu’il nourrissait, logeait, blanchissait, allaient plomber encore un peu plus notre économie, sachant que l’État ne vit que de nos seuls impôts.

A-t-il, seulement, envisagé une solution réelle à l’inflation gigantesque que nous subissons, sauf à promettre un billet de 100 euros pour 38 millions de personnes plutôt que de réduire les taxes qui plombent le pouvoir d’achat des Français.

Car, aujourd’hui, il ne s’agit plus seulement de l’augmentation exponentielle du carburant qui se répercute, par le transport, sur tous les produits du marché, non, aujourd’hui nous savons que le prix du blé devient prohibitif et que la France ne peut en produire plus puisqu’elle est déjà excédentaire, ayant perdu son leadership en Europe.

La France vit des temps très difficiles.

Son industrie a disparu. Son agriculture, fleuron de la France en Europe, est en déficit permanent. Les hôpitaux ferment simplement ou réduisent leurs nombres de lits. Les commerces qui n’ont pas fermé pendant la crise Covid ou qui ont pu réouvrir se battent pour maintenir une clientèle qui, désormais, se voit refuser l’accès à certains établissements pour faute d’une vaccination devenue obligatoire.

Et, malgré tous ces phénomènes parlants, aujourd’hui, seule cette funeste campagne électorale pour la présidentielle, retient l’attention des sangsues qui revendiquent le pouvoir.

La France est-elle en voie de perdition ? Certainement.

Son commandant de bord a perdu la boussole. Les Français seront-ils les prochains Naufragés de la Méduse ?

Il n’empêche que, aujourd’hui, sonne le glas pour des millions d’êtres humains que, peut-être, menace la famine.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Danièle Lopez pour Dreuz.info.

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