Une récente, et très brève campagne d’affichage, concernant la liberté, la beauté, pour les femmes de «porter le voile», a mobilisé les médias et les politiques Français de la droite, un peu moins la gauche et le gouvernement, et encore bien moins, ce qui peut paraître étrange, les «féministes», toujours aux avant-postes en ce qui concerne la promotion et la défense des libertés de la femme (sauf lorsqu’il s’agit de la femme musulmane du Moyen-Orient, des Emirats, de l’Arabie Saoudite, du Qatar, de l’Afghanistan, etc., et même de l’Afrique du Nord, mais qu’importe, il ne s’agissait là que «de l’arbre qui cache la forêt» : le plus grave, ce n’est pas cette ridicule affiche, mais l’idéologie affichée clairement et ouvertement par le Conseil de l’Europe et la CEDH.
Par qui sont-ils manipulés ? Très probablement par d’importants et très puissants «lobbys», par exemple «Les Frères musulmans», en ce qui concerne la mainmise progressive de l’islamisme radical sur l’Occident, et certaines ONG internationales, alliées et complices de l’invasion de l’Europe par une migration nord-africaine et subsaharienne.
Ceci dit, la question peut se poser ? Qui participe au financement de cette attaque programmée dans l’objectif de «détruire» l’Europe dans ses fondamentaux, ses valeurs, ses mœurs, ses traditions, ses religions, et de lui imposer une autre religion, d’autres lois et, en deux mots, «une autre civilisation ?
De plus en plus on entend prononcer le nom d’un homme : Georges Soros.
Il ne s’agit pas d’un inconnu, surtout en ce qui me concerne : il y a déjà plus d’une dizaine d’années que j’insiste sur la dangerosité de ce personnage, l’un des plus puissants de notre planète.
Dans mon livre «Hold-up sur l’Euro», je présentais Georges Soros, fondateur du «Soros Fund Management» et surnommé «L’homme qui a fait sauter la banque d’Angleterre».
«Le mercredi noir que fut le 16 septembre 1992 en spéculant massivement sur la baisse de la «Livre sterling», il a obligé la monnaie britannique à sortir du système monétaire. Soros a gagné un milliard en une seule nuit.
Né en Hongrie, Gyorgy Schwartz (Georges Soros) l’a affirmé lui-même : «La crise de la dette souveraine dans la zone euro est plus grave que l’écroulement du marché immobilier des États-Unis de 2008».
Et c’est absolument vrai car si la crise des «subprimes» a jeté à la rue plus de quarante millions d’Américains, les plus pauvres, les plus démunis, la crise de la zone euro peut jeter à la rue deux cents millions d’Européens, les plus pauvres et les plus démunis également.
À présent la «crise» européenne. Qui a débuté, il y a déjà quelques années, avec la Grèce et se poursuit actuellement avec la Hongrie, la Pologne, etc.
Un soir de novembre 2009, la Grèce s’est endormie tout à fait tranquillement. Elle n’avait apparemment aucun problème et quelques heures plus tard elle était en très grave «crise». Que s’était-il passé ?
En 2000, l’éminent spécialiste Goldman Sachs propose à ce petit pays, dont le PIB s’élève à peine à 340 milliards de dollars, et qu’il dispose lui d’un actif se montant à plus du double de ce PIB, de s’occuper de ses finances.
En 2002 la Grèce ne peut remplir les conditions du pacte de stabilité et elle s’adresse tout naturellement à son médecin traitant, Goldman Sachs, qui lui prescrit une ordonnance lui permettant de retrouver une pleine santé : maquiller les prêts en transactions sur devises afin qu’ils n’apparaissent pas au bilan. Le but de la banque est d’introduire ses propres clients «hedge funds» et leur offrir les magnifiques opportunités spéculatives que deviennent la dette du pays, récupérer des commissions très élevées et réaliser d’énormes profits en spéculant hors bourse, via des «produits dérivés» (CDS – Crédit default swats – contrat d’assurance qui gère le risque d’un crédit émetteur à la hausse et l’euro à la baisse) sur un marché totalement opaque. Il s’agit là bien entendu d’un «délit d’initiés», c’est le moins qu’on puisse dire, dont a pleinement bénéficié le «hedge funds John Paulson» (qui avait déjà engrangé un bénéfice de 7 milliards lors de la baisse des «subprimes» en 2008).
La Grèce sait qu’elle a été mal soignée mais elle conserve sa confiance à son médecin, Goldman Sachs, en espérant qu’il la guérira de la maladie qu’il a lui-même créée. Et le processus vital est d’ores et déjà engagé.
Alors intervient le second virus, qui s’introduit dans le corps du pays avec la complicité du docteur Sachs.
Ce second virus s’appelle Georges Soros.
Nous apprenons par une information du Wall Street Journal que Soros a invité discrètement à dîner dans un renommé restaurant New-Yorkais, début 2010, les «hedge funds» les plus puissants de la planète : Paulson et Co, Pimco, Soros Fund Management, SAC capital Advisors.
Dans quel but : parier sur la dette grecque et sur la baisse de l’euro. L’objectif à atteindre étant de ramener l’euro à une parité avec le dollar : 1 euro = 1 dollar.
Le dollar actuellement très affaibli, à cause de l’endettement pantagruélique des États-Unis, fait peur, car une chute du billet vert entraînerait une énorme perte de fortune pour trop de «riches». Réussir à faire baisser l’euro et rehausser le dollar est le but à atteindre par les Anglo-Américains. Et il a parfaitement réussi.
Or, à présent que la crise des «subprimes» est passée, et qu’ils ont amassé quelques milliards, il est nécessaire de découvrir une nouvelle proie, et cette nouvelle proie c’est d’abord la Grèce puis, ensuite, les autres petits pays périphériques.
Pour eux, il s’agit de reproduire l’effet «domino» : «si vous couler un petit pays comme la Grèce, cela déclenchera automatiquement un phénomène de panique en Europe et sur les marchés internationaux, et les pays voisins seront à leur tour attaqués, car les investisseurs et les spéculateurs vont immédiatement vendre les titres et s’engraisser immensément en profitant de la banqueroute de ces petits pays et, pourquoi pas, de l’Europe entière».
Georges Soros souhaite reproduire le même coup qui l’a rendu milliardaire grâce à la baisse de la livre sterling il y a quelques décennies.
La crise de l’Europe donne naissance à de très nombreux milliardaires, pour le plus grand nombre anglo-américains, car ce sont les fonds spéculatifs de ces deux pays qui maîtrisent parfaitement l’art de la spéculation et les manœuvres mafieuses de la finance mondiale.
Mondiale car elle n’a pas de frontières et même si l’Europe souhaitait réglementer ces opérations, cela ne donnerait aucun résultat car elles peuvent se réaliser d’un bout à l’autre de la planète.
L’Europe n’a donc aucune prise sur les attaques qui viennent de l’Angleterre et des États-Unis. Elle y est totalement vulnérable.
D’autant plus si ces attaques, véritables raids programmés, surviennent à l’aide des «produits dérivés», totalement opaques, invisibles, sans scrupules, contre lesquels il n’existe aucune réglementation. Washington et Londres refusent de manière permanente et catégorique de réguler ces instruments.
Il serait trop complexe techniquement d’expliquer ici ce qu’est un «produit dérivé», mais sachez que la très grande majorité des individus qui «boursicotent» l’ignorent également, de même d’ailleurs que de trop nombreux professionnels.
Comment ces «produits dérivés», qui ne sont qu’un petit marché, peuvent-ils avoir la main mise sur la dette souveraine d’un pays et décider ainsi de son devenir ? C’est pourtant ce qui se passe.
Il s’agit d’un marché opaque qui utilise de nombreux leviers et qui est manipulé par une poignée de spéculateurs, c’est un marché de «raiders», d’escrocs en quelque sorte, et c’est ce marché qui décide qu’un pays tombe en cessation de paiement, et ses habitants dans la misère.
Comment procèdent-ils ?
Il suffit de pratiquer de la même façon que Georges Soros l’a fait en 1992 contre le (SME) Système Monétaire Européen (l’ancêtre de l’euro qui stabilisait le taux de change des différentes monnaies européennes grâce à l’ECU – European Currency Unit). En prenant des positions à la baisse de plusieurs milliards contre la livre sterling, Georges Soros a obligé la Banque d’Angleterre à sortir du SME.
Déjà, dès l’été 1993, Georges Soros avait tenté de provoquer un raid identique contre la Banque de France. Celle-ci avait vidé ses réserves afin de parer l’attaque, et soutenue par la Bundesbank (Banque d’Allemagne), avait réussi à la repousser.
Il n’est donc plus possible actuellement à des spéculateurs de vendre une monnaie européenne contre une autre monnaie européenne puisqu’il n’en existe plus qu’une, l’euro.
Cela c’est la théorie, mais la pratique va se révéler bien plus dangereuse.
Malheureusement, il existe une autre faille avec l’euro, ce sont les dettes souveraines des différents pays qui le composent et qui ne sont pas unifiés, et les «hedge funds» ont également l’instrument qui leur permet de parier sur la faillite d’un pays : le CDS.
Ils peuvent donc essayer de forcer un pays à sortir de l’Europe afin qu’il soit devant l’obligation de dévaluer sa monnaie. Il suffit pour cela d’avoir des moyens plus importants que ceux nécessaires à Georges Soros contre la livre sterling, et c’est très exactement ce qui s’est produit fin 2009.
C’est exactement ce qui s’est produit en 2009 avec une Grèce en très grande difficulté, par la volonté de Goldman Sachs :
- Acheter en masse des CDS sur ce pays.
- Vendre très massivement les obligations de ce pays sur le marché secondaire. Avec pour conséquence immédiate la chute des obligations et des emprunts à des taux prohibitifs.
- Pays en faillite avec impossibilité de dévaluer puisque l’euro est une monnaie unique.
Comment cet homme, Georges Soros, a-t-il la puissance d’un dieu ? Comment lui est-il possible d’acculer une Banque Nationale ou un pays à la faillite ?
Tout d’abord parce qu’il n’existe aucune réglementation de cette finance sauvage. Elle échappe à tout contrôle et est totalement incomprise par le citoyen lambda et quelquefois même par des ministres.
Les 12 fonds les plus riches de la planète possèdent en valeur l’équivalent du PIB de certains états. Devant une telle puissance, aucune loi qui tenterait de réglementer la finance ne pourra être mise en place. C’est l’eldorado complet de la finance.
Georges Soros tient dans sa main le «Financial Times», qui est la bible de la finance, le média financier le plus influent. Il écrit et fait écrire tous les jours des textes réclamant le démantèlement de la zone euro, prédisant la faillite de l’Europe, la sortie prochaine de quelques petits pays. Le «Financial Times» matraque ces informations depuis des années, même d’ailleurs de fausses infos comme par exemple, que «la Chine ne soutenait plus l’euro». La Chine s’est trouvée devant l’obligation de démentir dès le lendemain.
Georges Soros a parié des milliards sur l’effondrement de l’euro et on préfère, dans ce journal, ne pas voir le conflit d’intérêts, alors que l’on sait que ce sera là le dernier et le plus spectaculaire coup de sa carrière.
C’est l’une des raisons pour lesquelles Georges Soros, après son raid sur la dette européenne, mènera une attaque contre les banques, notamment les banques françaises, puisque nous sommes son prochain objectif. Les «produits dérivés» atteignent un record contre les banques européennes aux États-Unis car, dans l’hypothèse où l’Europe se disloque, les banques éclateront également.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Manuel Gomez pour Dreuz.info.
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