Au lieu de s’interroger publiquement sur leur responsabilité, en ayant brandi la menace de manifestations et de suites du vote sur le budget dans la rue et en ayant ainsi indirectement favorisé les dégâts du saccage de la ville dans la nuit du 19 au 20 décembre 2015, la grande majorité de la gauche ne s’est pas gênée d’attaquer le Président du Conseil municipal dans une résolution avec demande d'urgence déposée hier. Ayant lui-même subi des dégâts importants, il s’était emporté en tant que victime des casseurs et en dehors de tout contexte politique.
La même gauche s’étant par ailleurs déjà adressée, sans succès, au Président du Conseil d’Etat avait de la peine à digérer sa défaite. Loin de condamner l’attitude de Carlos Medeiros, François Longchamp avait tout de même profité de cet incident pour déplorer que «la forme du débat politique ne reflète pas le respect et la considération qui s'imposent dans les relations entre les uns et les autres, voire tombe dans la vulgarité», en ajoutant que «de tels échanges portent préjudice à la réputation de nos institutions et de l'ensemble des élus qui en sont respectueux.» Plusieurs conseillers municipaux de la gauche, mais aussi du MCG, peuvent donc se sentir concernés.
La majorité responsable a donné à la demande d’urgence la suite qu’elle méritait, en la refusant nettement. A noter que deux membres d’Ensemble à gauche se sont démarqués de l’attitude égoïste de leurs camarades. L’un deux, Pierre Gauthier, avait d’ailleurs déjà expliqué sa position sur son blog. Dommage que les concernés n’aient pas suivi ses sages conseils!
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