Le projet de rénovation et reconstruction imposé par Monsieur Jean-Claude Gandur prévoyait en 2007 des coûts à hauteur de 80 millions, dont un quart, soit 20 millions auraient dû être pris en charge par celui qui voulait être mécène avant de se contenter de devenir un partenaire du Musée d’art et d’histoire. Les surfaces d’exposition auraient alors dû passer à 11’200 m². Sept ans plus tard, les surfaces d’exposition ont été rabotées à 10’700 m², tandis que les coûts ont pris l’ascenseur pour se situer à 140 millions.
A remarquer que cette vertigineuse ascension n’a pas poussé le partenaire du MAH Jean-Claude Gandur à revoir sa participation qui reste figée à la même hauteur, soit 20 millions au lieu des 40 millions souvent faussement avancés. A constater encore que Jean-Claude Gandur ne pense visiblement pas aux intérêts de la collectivité, mais seulement à ses propres intérêts. Au moment du vote du Conseil municipal sur le projet MAH, le Conseiller administratif Sami Kanaan avait annoncé une modification de la convention Gandur pour enlever quelques points des plus dérangeants équivalents quasiment à une mise à disposition du MAH au seul vouloir de Monsieur Gandur et de sa fondation. Le lendemain du vote, ce dernier avait pourtant exclu publiquement toute renégociation de la convention. Il a donc préféré qu’un référendum soit lancé sans tenir compte des dépenses ainsi engendrées.
Ce n’est pour ainsi dire qu’à la veille du vote que Sami Kanann et Jean-Luc Gandur présentent une nouvelle convention. Hélas, elle ressemble trop à l’ancienne pour emporter la conviction d’un changement majeur. Heureusement que d’autres et bien meilleures solutions existent. Il suffit d’en parler.
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